Le choc Jota : Liverpool en deuil, le football frappé en plein cœur
Le silence s’est abattu brutalement sur les pelouses. Diogo Jota, attaquant de Liverpool et international portugais, s’est éteint dans un accident de voiture en Espagne. À ses côtés, son frère Andre Silva a également perdu la vie. Un drame qui dépasse les frontières du sport, tant la nouvelle a frappé fort. Terriblement fort.
Wolverhampton n’oubliera jamais
C’est chez les Wolves que tout a vraiment commencé. Entre 2017 et 2020, Jota avait fait chavirer Molineux. 131 matchs, des buts par poignées, et surtout une aura. Celle des joueurs qui marquent un club au fer rouge. Le communiqué publié par Wolverhampton, empreint de douleur, en dit long : « Adoré par les supporters, aimé dans le vestiaire, Diogo était l’âme d’une équipe qui montait les marches une à une. » Il ne les montera plus. Mais son empreinte, elle, reste indélébile.
We are heartbroken.
Diogo was adored by our fans, loved by his teammates and cherished by everyone who worked with him during his time at Wolves. The memories he created will never be forgotten.
Our hearts go out to the family, friends and loved ones of Diogo and his brother,… pic.twitter.com/MqMlp7o44M
— Wolves (@Wolves) July 3, 2025
Liverpool perd plus qu’un joueur
À Anfield, il était bien plus qu’un rouage. En quatre saisons, Jota s’était imposé comme un homme de confiance pour Klopp. 63 buts, 20 passes décisives en Premier League, et ce sens du but qui collait à ses crampons. Surtout, il faisait partie du groupe sacré champion en 2025. Ce titre, il l’aura soulevé en joueur majeur, pas en figurant. Sa disparition laisse un vide technique, mais surtout humain. Injuste, brutal.
Le Portugal pleure son attaquant
49 sélections, 14 buts, 10 passes. Jota n’était pas le plus médiatique des attaquants portugais, mais il était de ceux qui comptaient quand les matches pesaient. Sa dernière cape remonte à la victoire en Ligue des Nations face à l’Espagne, le 8 juin. Le destin a voulu que ce soit sa dernière danse sous le maillot national. En hommage, l’UEFA a accédé à la demande de la fédération portugaise : une minute de silence a été respectée lors de toutes les rencontres de l’Euro féminin des 25 et 26 juin. Sobre, puissant, nécessaire.
Un adieu impossible
Il y a des nouvelles qu’on ne veut pas écrire. Celle-ci en fait partie. Diogo Jota et son frère ne reviendront pas. Les messages de soutien affluent, les hommages s’enchaînent, mais rien n’apaise vraiment. « Vous nous manquerez profondément », a résumé Wolverhampton. Une phrase simple, presque banale. Mais terriblement juste. Car oui, Jota manque déjà. Au football. À ses clubs. À son pays. À tous ceux qui aiment ce sport et ce qu’il peut produire de plus beau.
Crédit photo : Wolverhampton Wanderers FC
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