Les Lynx de Collier rugissent en juillet : une domination sans partage
Il y a des équipes qui avancent en silence. Et puis il y a les Lynx de Minnesota. En juillet, elles n’ont pas juste gagné des matchs. Elles ont imposé leur loi. Neuf victoires, trois défaites, une présence constante au sommet, et un message clair envoyé à toute la WNBA : il va falloir venir les chercher.
Dans cette meute affamée, une joueuse s’élève au-dessus du reste comme un totem indéboulonnable : Napheesa Collier. Une patronne. Une machine. Une joueuse qui ne joue pas juste pour gagner, mais pour dominer. Et ce mois-ci, elle a roulé sur la ligue.
Napheesa Collier en mode MVP
Quand Collier est sur le terrain, tout semble plus fluide pour Minnesota. Plus simple, presque évident. Son mois de juillet ? Une masterclass. 23,1 points de moyenne, 6,9 rebonds, 3,1 passes. Le tout avec une régularité clinique. Pas de trous d’air, pas de passages à vide. Juste de l’impact. Soir après soir. qui lui vaut ce titre de joueuse du mois de la conférence ouest.
Le sommet de sa démonstration ? Une perf’ à 32 points contre New York. Une vraie leçon de basket face à une des équipes les plus médiatisées de la ligue. Dans ce duel de haut de tableau, Collier a marché sur le parquet du Barclays Center comme si c’était son terrain d’entraînement.
Ce n’est plus juste une bonne saison. C’est une campagne de MVP qui prend forme, match après match.
New York Liberty : Sabrina Ionescu mène la danse
Côté Liberty, l’histoire est un peu plus contrastée. Cinq victoires pour commencer le mois, et puis… le mur. Quatre défaites de suite. Une spirale négative malvenue pour une équipe censée jouer le titre, avec un roster taillé pour aller loin.
Heureusement pour New York, Sabrina Ionescu n’a pas levé le pied. Si l’équipe tangue, elle, reste le phare. 21,4 points, 6,6 passes, 5,5 rebonds en moyenne. Du all-around comme on l’aime. Et surtout, des prises de responsabilité dans les moments qui comptent.
Face aux Lynx, elle a tout donné. 31 points, de l’intensité, de la création, du feu. Mais ça n’a pas suffi. Et c’est peut-être là que le bât blesse : Sabrina brille, mais l’équipe peine à suivre le rythme.
New York a le talent. Reste à trouver la cohésion. Et vite, parce que dans cette WNBA 2025 ultra-compétitive, les trous d’air ne pardonnent pas.
Paige Bueckers, rookie… et déjà phénomène
Elle n’a que quelques mois de WNBA dans les jambes, et pourtant elle joue comme une vétérane. Paige Bueckers est en train de graver son nom en lettres majuscules dans le livre de la saison.
Deuxième trophée de Rookie du mois consécutif. Et ce n’est pas volé. 18,2 points, 5,2 passes, 3,2 rebonds. Et un milestone impressionnant : la joueuse la plus rapide de l’histoire à atteindre 400 points et 100 assists. Plus vite que Cynthia Cooper. Oui, la Cynthia Cooper.
Et pourtant, tout n’est pas rose à Dallas. L’équipe galère (3-8 sur le mois), la défense est aux abonnés absents, et les fins de match sont souvent mal gérées. Mais Paige, elle, avance. Elle empile les stats. Elle fait lever les foules. Elle s’affirme, semaine après semaine, comme la vraie patronne de cette classe de rookies.
Derrière elle, Kiki Iriafen montre de belles choses. Sonia Citron est solide. Janelle Salaün intrigue. Mais aucune ne tient la cadence imposée par Bueckers. Le trophée de Rookie of the Year semble déjà écrit. Il ne manque que la signature.
Une ligue en feu
Le mois de juillet a été incandescent. Du haut niveau, des perfs individuelles XXL, des surprises et des chutes. En résumé : la WNBA comme on l’aime. Les Lynx en tête, portées par une Collier en mission. Le Liberty qui vacille mais qui a du répondant. Et une Paige Bueckers qui bouscule toutes les timelines.
Et ce n’est que le début. Août arrive avec son lot de matchs clés, de chocs directs, de duels de stars. La course aux playoffs va se resserrer. Les débats pour les trophées individuels vont s’enflammer.
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