- 1 L’Allemagne sur le toit de l’Europe : sacre historique à l’EuroBasket
- 2 Une finale tendue, un champion solide
- 3 Franz Wagner, héritier confirmé
- 4 La Turquie n’a jamais lâché
- 5 Un sacre qui confirme une dynastie naissante
- 6 L’Europe qui change de visage
- 7 Berlin, Riga, l’Europe en fête
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L’Allemagne sur le toit de l’Europe : sacre historique à l’EuroBasket
Berlin peut rugir. Riga s’est embrasée. L’Allemagne est championne d’Europe de basket après sa victoire en finale contre la Turquie, 87-79. Un sacre au goût d’accomplissement pour une équipe qui, deux ans après son titre mondial, confirme son règne sur la scène internationale. Et si certains doutaient encore que cette génération avait la carrure des légendes, la réponse a claqué samedi soir comme un dunk de Franz Wagner.
Une finale tendue, un champion solide
La Turquie n’était pas venue pour jouer les figurants. Dès l’entame, Shane Larkin et Alperen Sengun ont donné le ton : agressivité maximale, rythme soutenu, défense rugueuse. Les Allemands ont vacillé, concédant un 10-2 qui a fait douter leurs supporters. Mais comme souvent depuis deux ans, ils n’ont pas paniqué.
Un premier temps-mort de Gordon Herbert, et la machine s’est enclenchée. Isaac Bonga, dans son rôle de chien de garde, a calmé Larkin. Daniel Theis a imposé son corps dans la raquette. Puis Franz Wagner a pris feu : trois tirs primés d’affilée, et l’Allemagne a repris le contrôle.
À la pause, 42-39 pour les Allemands. La finale tenait toutes ses promesses : un bras de fer, une guerre d’ego et de nerfs.
Franz Wagner, héritier confirmé
Il fallait une star pour briller dans la nuit de Riga. Franz Wagner a endossé ce costume sans trembler. 25 points, 8 rebonds, des paniers clutch au moment où la Turquie revenait à -2 en début de quatrième quart. Le joueur du Magic a confirmé qu’il est bien plus qu’un espoir : il est déjà un leader de champion.
À ses côtés, Maodo Lo (18 points, 6 passes) a dynamité la défense turque par ses pénétrations tranchantes. Et que dire de Theis ? Rugueux, précieux, 14 points et 11 rebonds pour l’homme de l’ombre.
La Turquie n’a jamais lâché
Crédit là où il est dû : la Turquie a vendu chèrement sa peau. Sengun a régné dans la peinture avec 20 points et 10 rebonds, Larkin a allumé à longue distance, et Cedi Osman a porté l’équipe en fin de match avec ses drives agressifs. Mais la profondeur allemande a fini par faire la différence.
Chaque fois que la Turquie recollait, un tir extérieur de Voigtmann ou un stop défensif d’Obst relançait la dynamique. Les Allemands avaient trop d’armes, trop de certitudes.
Un sacre qui confirme une dynastie naissante
Avec ce titre européen, l’Allemagne signe un back-to-back rarissime : championne du monde en 2023, championne d’Europe en 2025. Une génération dorée emmenée par Wagner, Lo, Theis, Bonga et un banc solide qui peut regarder dans les yeux n’importe quelle nation.
« On voulait prouver que notre titre mondial n’était pas un accident », a lâché Wagner, médaille d’or autour du cou. « Maintenant, on a prouvé que l’Allemagne est une puissance du basket mondial. »
L’Europe qui change de visage
Ce sacre allemand n’est pas qu’une médaille. C’est un symbole. L’Espagne et la France, longtemps références, voient désormais l’Allemagne et la Turquie s’imposer comme forces dominantes. L’Italie, la Grèce, la Slovénie ou la Serbie sont toujours là, mais l’équilibre a changé.
Pour l’Allemagne, ce n’est peut-être que le début. Herbert a bâti un collectif solide, capable de durer. Et à voir l’explosion de Wagner, difficile de ne pas penser que d’autres trophées attendent cette équipe.
Berlin, Riga, l’Europe en fête
Samedi soir, les chants allemands ont envahi l’Arena Riga. Des milliers de drapeaux brandis, des larmes dans les yeux de Theis et de Bonga, des sourires incrédules sur les visages des jeunes joueurs. La Turquie est repartie la tête haute, mais l’histoire retiendra qu’en 2025, l’Europe du basket parlait allemand.
Et si ce sacre ne marque pas la fin d’une épopée, mais le début d’une dynastie ?
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