- 1 Viva Las Vegas… et vive le football
- 2 Trois pays, douze groupes, un tournoi XXL
- 3 Répartition des villes hôtes : coast to coast
- 4 Pourquoi Vegas ? Parce que Vegas, tout simplement
- 5 Un casse-tête logistique sans précédent
- 6 Un tirage qui fera basculer les rêves
- 7 Un événement qui dépasse le football
- 8 Auteur/autrice
Viva Las Vegas… et vive le football
C’est officiel, ou presque : Las Vegas s’apprête à enfiler son plus beau smoking pour accueillir un événement que le football mondial ne voudra pas manquer. Le tirage au sort de la Coupe du Monde 2026 devrait se tenir dans la capitale du jeu, selon un rapport relayé par ESPN ce mardi 29 juillet. La date cochée ? Le vendredi 5 décembre. La FIFA n’a pas encore dégainé le communiqué en lettres dorées, mais les dés semblent déjà jetés.
Et même si Allegiant Stadium n’a pas été retenu comme lieu de match, Las Vegas vient tout de même de rafler un sacré lot de consolation. Une mise gagnante. Une masterclass d’image. Parce qu’au moment de dévoiler la composition des groupes pour la première Coupe du Monde à 48 équipes, le monde entier aura les yeux rivés sur le Strip. Paillettes, spotlights, caméras : le show sera total.
Trois pays, douze groupes, un tournoi XXL
Bienvenue dans l’ère du football démesuré. Pour la première fois de son histoire, la Coupe du Monde va s’étendre sur trois nations : les États-Unis, le Canada et le Mexique. Une trilogie inédite. Un casse-tête logistique aussi, mais on y reviendra.
Côté terrain, ce sont 48 sélections qui se bousculeront au portillon. Et avec 12 groupes de 4, les calculs vont fuser, les scénarios improbables aussi. Ce format, repensé pour accueillir plus de nations et offrir plus de spectacle, promet des affiches inédites et des surprises en cascade. Autant dire que le tirage au sort prendra des allures de roulette russe pour les grandes nations.
Répartition des villes hôtes : coast to coast
Les États-Unis accueilleront la part du lion avec 11 villes réparties en trois zones. À l’Est : New York/New Jersey, Philadelphie, Boston, Miami et Atlanta. Le cœur du pays verra s’animer Kansas City, Dallas et Houston. À l’Ouest, place aux poids lourds : Los Angeles, Seattle et la Bay Area (San Francisco et ses environs). Des stades de NFL transformés en cathédrales du foot, des fans survoltés, et une atmosphère à faire frissonner même les plus blasés.
Côté Mexique, le trio Guadalajara, Mexico et Monterrey portera fièrement les couleurs locales, tandis que le Canada pourra compter sur Toronto et Vancouver. Deux nations partenaires, mais un terrain de jeu majoritairement américain.
Pourquoi Vegas ? Parce que Vegas, tout simplement
On pourrait parler de neutralité géographique, de capacité hôtelière ou d’accessibilité internationale. Mais soyons honnêtes : Las Vegas, c’est le spectacle incarné. C’est l’endroit où tout paraît plus grand, plus fou, plus vibrant. Là où un tirage de groupes peut se transformer en cérémonie digne des Oscars.
La FIFA veut marquer les esprits ? Elle a trouvé le bon terrain de jeu. Des écrans géants sur les façades des hôtels, des anciens joueurs en costard sur les tapis rouges, des artistes invités pour faire le show… On peut déjà sentir le champagne couler dans les loges.
Un casse-tête logistique sans précédent
Mais derrière le strass, il y aura aussi du stress. Car organiser un Mondial réparti sur trois pays, 16 villes, des milliers de kilomètres, plusieurs fuseaux horaires… c’est un défi titanesque. Un Rubik’s Cube à grande échelle.
Il faudra coordonner les déplacements d’équipes, de journalistes, de fans, assurer la sécurité, la cohérence des calendriers, la gestion des terrains d’entraînement. Et surtout, veiller à ce que chaque ville offre une expérience cohérente, au même niveau d’exigence. Un Mondial peut-il garder son âme quand il est aussi dispersé ? Réponse dans un an.
Un tirage qui fera basculer les rêves
Décembre 2025 sera donc un tournant. Ce tirage-là, au cœur du désert du Nevada, va écrire les premières lignes d’un tournoi qui s’annonce hors-norme. On saura qui affrontera qui, où et quand. Et surtout, quels groupes deviendront des pièges, quels outsiders auront une autoroute vers les huitièmes, quelles stars devront se croiser trop tôt.
La Coupe du Monde, c’est d’abord ça : des histoires qui naissent avant même que le ballon roule. Des drames à venir, des surprises à écrire, des rêves à allumer.
Un événement qui dépasse le football
Avec ce Mondial 2026, la FIFA joue gros. Il ne s’agit plus seulement d’un tournoi sportif. C’est une déclaration d’intention, une volonté d’exporter le foot à l’américaine, dans un format spectacle qui flirte avec le Super Bowl. Las Vegas n’en est que le prélude. Et quel prélude.
Derrière les statistiques, les tableaux et les coefficients FIFA, il y aura des visages tendus, des cris de joie, des soupirs de soulagement. Parce qu’un tirage au sort, ce n’est pas que du hasard. C’est souvent le moment où les histoires commencent. Et Las Vegas, ça, elle sait faire mieux que personne.
Crédit photo : Igor Kralj/Presse Sports
Laisser un commentaire