Football : « Et Ousmane Ballon d’Or, et Ousmane Ballon d’Or »

Le destin a parlé : Ousmane Dembélé, Ballon d’Or 2025

Paris, Théâtre du Châtelet, une nuit de lumière, de glamour, et d’émotion pure. Lundi 22 septembre, le monde du foot a vu un miracle silencieux éclore sous les flashes : Ousmane Dembélé remporte le Ballon d’Or 2025. Un titre individuel, oui, mais c’est tout un parcours, des blessures, des années de doutes, de remises en cause, qui trouve sa fin de chapitre ce soir-là.

Saison de feu, renaissance assumée

Il ne sort pas de nulle part. Avec le Paris Saint-Germain, Dembélé a dominé cette saison, surtout en Ligue des Champions. Premier Ballon d’Or français depuis Benzema en 2022, un rythme effréné de buts et de passes décisives, un collectif qui brille, et une capacité à se transcender quand tout le monde misait sur les autres.

Mais ce n’est pas que les chiffres. C’est le changement de peau. Le “jeune ailier plein de promesses” qui butait sur ses blessures, ses longueurs d’ombres, ses hésitations, il s’est mué en leader lucide. C’est ce qu’il faut pour arracher un tel trophée, pas juste être bon, mais briller dans les moments où personne ne t’attend.

Les mots qui coupent, les larmes qui parlent

Quand “Dembouz” monte sur scène, c’est d’abord un silence respectueux, un public suspendu. Puis le discours commence. Les remerciements affluent : à sa mère, à ses proches, à ses anciens clubs (Rennes, Dortmund, Barcelone). Il évoque les blessures, les douleurs, les moments de doute qui l’ont presque stoppé. Il tente de rester fort, de maîtriser, mais ça lâche : la voix, les yeux. Les paroles se brisent en évoquant la famille. « Je ne voulais pas pleurer, mais c’est raté », dit-il, un trait d’auto-dérision qui rend la vérité encore plus poignante.

Ce qui frappe, c’est qu’il n’a jamais parlé comme un champion déjà couronné. Non, il parle comme un homme reconnaissant, vulnérable, conscient de la route parcourue. Il remercie son agent, ses amis, ses coéquipiers, le staff. Il appelle le président du PSG “comme un papa”, il rappelle que le trophée, ce n’était pas son objectif initial, mais le fruit d’un collectif.

L’impact, la leçon

Ce sacre n’est pas juste un coup de projecteur. C’est une leçon pour ceux qui doutent encore que le talent ne suffit pas. La résilience compte. L’humilité aussi. Le rapport à ses racines, aux blessures, à l’échec. Tout ça pèse, ça forge.

Et le poids de ce moment, il est double pour le PSG : il s’agit de leur première Ligue des Champions, de leur fierté nationale retrouvée, et de ce joueur longtemps considéré comme “peut-faire mieux”, qui répond aux attentes de plus en plus exigeantes. La victoire personnelle sert le collectif. Le conquérant devient symbole.

Le  haut du classement :

1. Dembélé

2.Yamal termine deuxième.

3.Vitinha troisième.

4.Salah quatrième.

5.Raphina cinquième.

6.Hakimi sixième

7.Mbappé septième

8.Palmer huitième

Conclusion : pas une proclamation, une libération

Dembélé ne s’est pas imposé avec arrogance, il s’est imposé avec vérité. Le Ballon d’Or 2025 est moins un aboutissement qu’une libération : celle des blessures, des jugements, des “et si”.

Ce discours, ce soir-là, n’était pas juste des mots. C’était un coeur qui s’ouvre, une promesse silencieuse que l’histoire, pour lui, est encore à écrire. Et que le chemin peut être long, mais quand le talent rencontre la persévérance, la victoire finit par jaillir.