- 1 Une folie à Turin : Juventus-Dortmund 4-4, le match que personne n’attendait
- 2 Une première mi-temps calme, presque factice
- 3 L’explosion après la pause : but, contre-but, montée d’adrénaline
- 4 Le miracle tardif : Vlahovic et Kelly à la rescousse
- 5 Les personnages clés : Vlahovic sort de l’ombre, Yildiz illumine
- 6 Dortmund : la victoire leur filait entre les doigts
- 7 Une leçon de coeur pour la Juve
- 8 Conclusion : un classique instantané
- 9 Auteur/autrice
Une folie à Turin : Juventus-Dortmund 4-4, le match que personne n’attendait
Turin s’est embrasé hier soir. L’Allianz Stadium, théâtre d’un des plus beaux chocs d’ouverture de Ligue des Champions, a vibré quand Juventus et Borussia Dortmund ont livré un scénario complètement dingue : 4-4. Huit buts, tous en seconde période. Et une Juve qui sauve un point au bout du suspense, grâce à des remplaçants… et à de la folie.
Une première mi-temps calme, presque factice
90 minutes, disaient-ils ? Non. La première mi-temps fut un no man’s land : aucune occasion franche, peu d’animation, pas de but. Juve pouvait croire à un déroulé tranquille, Dortmund aussi. Mais les plus sages savent que le calme précède les orages.
L’explosion après la pause : but, contre-but, montée d’adrénaline
La seconde période débute, et Dortmund allume la mèche. Karim Adeyemi ouvre le score à la 52ᵉ minute avec une frappe limpide, pied gauche, à l’extérieur de la surface. La Juve réagit : Kenan Yildiz égalise d’une belle balle enroulée, tir splendide dans la lucarne.
Mais à peine la joie installée que Dortmund refait le coup : Felix Nmecha reprend du droit un ballon de Adeyemi, et remet son équipe devant. 2-1 pour les visiteurs. Juve résiste, mais Dortmund semble fort, tranchant, opportuniste.
Dans la foulée, Vlahovic rentre, et change la donne. À la 67ᵉ, une passe de Yildiz, une finition clinique : 2-2. Mais Dortmund frappe encore : Yan Couto trouve l’espace, finit bas. 3-2. Et pour couronner ça, un penalty transformé par Ramy Bensebaini après une main de Kelly : 4-2 pour Dortmund à la 86ᵉ. À ce moment, cela paraît plié.
Le miracle tardif : Vlahovic et Kelly à la rescousse
Mais Turin ne ferme pas boutique. Juventus croit jusqu’au bout. Et les héros apparaissent. Dusan Vlahovic, entré en cours de jeu, plante un deuxième but en tout début du temps additionnel (94ᵉ), après un centre de Pierre Kalulu. Le stade exulte. Mais il n’a pas fini : dans les dernières minutes (90+6), il délivre un caviar pour Lloyd Kelly, dont la tête, longuement vérifiée par le VAR pour hors-jeu trouve le fond du filet. 4-4. Score final.
Les personnages clés : Vlahovic sort de l’ombre, Yildiz illumine
Dusan Vlahovic : celui que beaucoup animaient doutes tout l’été, presque oublié par certains. Il rentre, il marque deux fois, il offre l’égalisation. Héros de fin de match.
Kenan Yildiz : le jeune, flamboyant. But splendide, impact constant. C’est lui qui fait basculer le momentum, qui permet cette remontée même sous pression.
Lloyd Kelly : homme de la dernière minute. Défenseur de métier, transformé en sauveur d’équipe. Sa tête dans la turbulence marque le symbole.
Dortmund : la victoire leur filait entre les doigts
On ne peut pas parler de Dortmund sans regret. Ils ont dominé dans les moments clés, marqué quand il fallait, posé des problèmes constants, profité des failles de la défense de la Juve. Mais le mental, la gestion du temps, la concentration dans les arrêts de jeu leur ont fait défaut. Gregor Kobel, le gardien, tiraillé, blessure de l’issue. Le match semblait acquis à 4-2, et pourtant…
Une leçon de coeur pour la Juve
Peu importe le scénario : peu d’équipes auraient su réagir comme ça. Juve n’a pas paniqué. Le banc a été intelligent, Tudor a su lancer ses joueurs clés au bon moment. Et surtout, Juve a montré qu’elle avait encore ce quelque chose d’irréductible : l’orgueil. Même acculée, même malmenée, même en déficit de deux buts alors que le temps file.
Conclusion : un classique instantané
Juventus-Dortmund 4-4 c’est plus qu’un match. C’est un film. Un de ceux qu’on revoit, qu’on commente, qu’on garde en tête. Des retournements, du drama, des héros inattendus, des clubs qui survivent au bord du précipice. Le genre de match qui rappelle pourquoi on aime la Ligue des Champions.
Ce soir, aucun vainqueur au tableau d’affichage. Mais beaucoup de gagnants dans les têtes : Vlahovic sauve sa saison, Yildiz brille, Juve prouve qu’elle mord encore, Dortmund comprend que marquer n’est pas tout si tu ne tiens pas les trois dernières minutes. Résultat final 4-4. Et ce match restera longtemps dans les mémoires.
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