La situation se débloque-t-elle enfin à New York ?
Le Madison Square Garden n’a jamais cessé de vibrer. Même dans les pires moments, les Knicks ont toujours eu ce je-ne-sais-quoi de magnétique, cette capacité à faire parler d’eux, à faire espérer. Mais depuis deux décennies, c’est surtout le mot galère qui revient en boucle dans les couloirs de Manhattan. Et pourtant… depuis quelques jours, un léger frémissement agite les bureaux du front office. New York pourrait bien être en train de poser les premières pierres d’un renouveau. Discret, certes, mais potentiellement décisif.
Des contacts prometteurs
Le premier nom qui revient, c’est celui de Mike Weinar. Un homme de l’ombre, mais pas du genre à rester invisible. Longtemps lieutenant de Rick Carlisle à Dallas, puis à Indiana, Weinar incarne la rigueur tactique, la flexibilité, et ce flair qui permet de voir une faille défensive là où les autres voient juste un écran banal. Le type n’a jamais porté de costume clinquant, mais il sait comment faire tourner un banc.
Selon plusieurs sources proches du dossier, les discussions entre les Knicks et Weinar seraient en bonne voie. Le coach serait séduit par l’idée de rejoindre une franchise historique en quête d’identité. Et franchement, New York a besoin de ce genre de profils : pas des noms tape-à-l’œil, mais des cerveaux du jeu. Des gars qui comprennent les rouages et qui savent comment construire un collectif.
Un favori pour l’attaque
Et en attaque ? C’est un autre vétéran du coaching qui est pressenti : Chris Jent. Oui, ce Chris Jent-là. L’ancien ailier shooteur des années 90, le gars qui a rebondi dans tous les staffs possibles, du campus de l’Ohio aux coulisses des Lakers, en passant par Cleveland aux côtés d’un certain LeBron James.
Jent, aujourd’hui assistant chez les Hornets, a récemment brillé en Summer League avec une équipe de Charlotte méconnaissable, disciplinée, agressive, inspirée. Ce n’est pas un hasard. Là où Jent passe, l’attaque s’organise. Et surtout, les joueurs le respectent. Il parle leur langue. Il sait ce que c’est que d’avoir 24 secondes pour créer. Il sait aussi comment maximiser un Julius Randle ou canaliser un Jalen Brunson.
S’il atterrit à New York, ce serait une prise de choix. Non pas parce qu’il promet du basket champagne, mais parce qu’il incarne ce pont entre l’expérience et la pédagogie, entre la NBA old school et les exigences modernes.
Un vent de changement
C’est peut-être ça, le vrai tournant. Pas un trade clinquant. Pas un joueur-star parachuté à la va-vite. Mais un staff qui tient la route. Mike Brown, fraîchement intronisé pour diriger la défense, n’a pas mis longtemps à imposer son tempo. Son exigence. Son regard. Et maintenant, il façonne son équipe technique comme un maître d’orchestre qui choisit soigneusement ses musiciens.
Weinar pour la stratégie, Jent pour l’attaque… New York pourrait enfin aligner un banc qui respire la cohérence. Un staff construit pour durer, pas juste pour colmater les brèches.
Et quelque part, c’est exactement ce qu’il fallait. Le bling-bling, ça n’a jamais vraiment fonctionné ici. Ce que réclame le Garden, c’est du jeu avec une âme, une défense solide, une attaque intelligente. Pas forcément spectaculaire, mais crédible. Durable.
Un avenir prometteur
Bien sûr, rien n’est encore fait. Tout ça reste dans le domaine du probable, du plausible. Mais l’élan est là. Et pour une franchise qui a longtemps piétiné dans un marécage de décisions douteuses, c’est déjà beaucoup.
Les prochains mois seront décisifs. Le training camp, la pré-saison, les ajustements de dernière minute… chaque détail comptera. Mais si les Knicks parviennent à verrouiller ces signatures, à donner carte blanche à un staff compétent, alors oui, quelque chose pourrait enfin se construire.
Pas de promesses en l’air. Pas de rêve éveillé. Juste une possibilité concrète : celle de voir New York redevenir une vraie équipe de basket. Respectée. Redoutée. Aimée. Et franchement, après tout ce que le Garden a enduré, ce ne serait pas volé.
Crédits : Spenser Heaps
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