Les Braves d’Atlanta s’imposent dans un duel épique face aux Reds de Cincinnati
Il y a des soirs où le baseball dépasse son propre cadre. Des soirs où les chiffres deviennent secondaires, où les scénarios échappent à toute logique, où les gradins vibrent comme dans un vieux film qu’on a envie de revoir encore et encore. Ce vendredi 1er août à Cincinnati, les Braves et les Reds ont offert un festival offensif complètement dingue, avec un score final de 28-20. Non, ce n’est pas une faute de frappe. C’est la vérité d’un match délirant qui s’inscrit déjà comme l’un des plus fous de l’histoire récente de la MLB.
Un huitième round complètement hors de contrôle
La huitième manche, c’était du grand n’importe quoi. Du génie pur. Du chaos organisé. Atlanta, en mode rouleau compresseur, plante huit points. Les gants s’agitent, les bras s’ouvrent, les têtes tournent. On croit le match plié. Mais Cincinnati refuse de crever. Les Reds balancent une réponse tout aussi brutale : huit points, eux aussi. Dans la même manche. Un double carnage rarement vu sur un diamant.
D’après le Elias Sports Bureau, c’est seulement la troisième fois de toute l’histoire de la MLB que deux équipes plantent huit points ou plus dans un même match. Oui, troisième fois. Depuis que ce sport existe. C’est dire à quel point ce soir-là, rien ne ressemblait à un match classique de baseball.
Ozuna et Olson, les tueurs silencieux de la dixième
Quand arrive la dixième, l’atmosphère devient irrespirable. Les nerfs sont à vif, les crampons crissent, les regards se croisent sans un mot. Et c’est là qu’Ozuna entre en scène. Pas besoin de frapper comme un sourd. Juste un coup de batte bien placé, un sacrifice parfaitement exécuté, et Matt Olson fonce au marbre comme s’il avait le diable aux trousses. Point crucial, souffle coupé dans le stade. Atlanta reprend l’avantage dans ce match qui ne voulait pas mourir.
Ce duo, Ozuna-Olson, a incarné ce que les Braves savent faire de mieux : frapper au bon moment. Froidement. Proprement. Sans trop en faire, mais avec une efficacité chirurgicale.
Johnson et Iglesias verrouillent la fin du match
Mais pour gagner un match pareil, il faut plus que des coups de bâton. Il faut des nerfs en acier. Et sur ce plan, Pierce Johnson a sorti le grand jeu. Zéro lancer concédé en neuvième manche. Rien. Le silence dans la tempête. Derrière lui, Raisel Iglesias a terminé le travail au 25e. Son 23e sauvetage de la saison sur 43 tentatives. Pas parfait, mais ce soir-là, il fallait juste être solide. Et il l’a été.
Ce tandem de lanceurs a éteint les dernières flammes d’un feu d’artifice qui menaçait de repartir à chaque instant. Ils ont verrouillé les portes. Jeté la clé.
Un chef-d’œuvre d’imprévu
Ce match, c’était plus qu’un affrontement entre deux franchises mythiques. C’était un rappel de ce que le baseball peut offrir quand tout bascule, quand les lignes se brouillent, quand les chiffres explosent. Les Braves d’Atlanta repartent avec la victoire, mais les Reds, eux, ont prouvé qu’ils avaient du cœur à revendre. Pas question de parler de perdants ici. Ce soir-là, tout le monde a gagné. Les joueurs, les fans, et ce foutu sport qui nous en fait voir de toutes les couleurs.
On ne reverra peut-être pas ça de sitôt. Mais ça, c’est ce qui rend ces moments encore plus précieux. Inclassables. Inoubliables.
Crédit photo : Aaron Doster-Imagn Images
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