Le coup dur pour les Rangers : Evan Carter absent pour le reste de la saison
Le 22 août 2025, la nouvelle est tombée comme un coup de massue sur Arlington. Evan Carter, l’un des jeunes visages de l’avenir des Texas Rangers, ne rejouera plus cette saison. Fracture du poignet. Une blessure sèche, brutale, qui prive l’équipe d’une pièce maîtresse au pire des moments, alors que la lutte pour les séries éliminatoires bat son plein.
Le choc d’une saison compromise
Tout s’est joué en quelques secondes, jeudi dernier contre Kansas City. Touché deux fois par un lancer, Carter a d’abord serré les dents, comme s’il pouvait dompter la douleur à la seule force de sa volonté. Mais la balle rapide de Daniel Lynch IV, catapultée à 145 km/h en septième manche, a laissé des traces. Remplacé en défense dès la huitième, le verdict est tombé le lendemain. Fracture confirmée. Fin de saison.
Bruce Bochy n’a pas cherché à maquiller la réalité. « Ils ont découvert une fracture à cet endroit. Carter pourrait être écarté pour le reste de la saison. » Pas de faux suspense. Ce type de blessure demande deux à trois mois de récupération, minimum. Dans le meilleur des cas, Carter sera spectateur jusqu’au printemps prochain.
Un domino qui fait mal
Pour tenter de combler le vide, les Rangers ont rappelé Michael Helman de Triple-A Round Rock. Un joueur utile, capable de dépanner à plusieurs positions, mais qui n’a ni l’impact offensif ni la présence défensive de Carter. En clair, Bochy va devoir jouer au funambule, jongler avec les options et espérer que la profondeur de son effectif tienne le coup.
Comme si ça ne suffisait pas, Marcus Semien a ajouté une couche d’inquiétude. Le vétéran s’est blessé au pied sur un swing raté et doit passer une IRM. Lui qui incarne la régularité et la durabilité (rappelons-le, il a joué tous les matchs de la saison 2021) s’est retrouvé en botte de protection. Pour les Rangers, voir deux de leurs piliers tomber dans la même soirée a eu l’effet d’un uppercut.
Carter, déjà une empreinte
Ce qui rend la nouvelle encore plus dure, c’est que Carter avait déjà commencé à écrire sa propre histoire avec Texas. Sa saison recrue, 114 matchs, des moments clés, et surtout sa contribution lors de la conquête du titre en 2021, avaient fait de lui un symbole d’avenir. À 22 ans, il représentait ce mélange rare de jeunesse, de talent et de promesse. Le voir coupé dans son élan rappelle à quel point la MLB peut être impitoyable.
Un test de résilience
La perte de Carter et l’incertitude autour de Semien posent une question simple aux Rangers : ont-ils l’ADN d’une équipe championne capable de survivre aux tempêtes ? La profondeur sera scrutée, le bullpen devra tenir, et l’attaque devra trouver des solutions créatives. On le sait, les saisons ne se gagnent pas uniquement sur les statistiques. Elles se gagnent aussi dans la capacité à réagir quand tout part de travers.
Les fans espéraient une fin de saison portée par la fougue d’un jeune talent et la solidité d’un vétéran. Ils devront désormais miser sur la résilience collective. Rien n’est perdu, mais le chemin vient de se couvrir d’obstacles. Et c’est dans ce genre de moments que l’on découvre si une équipe a ce qu’il faut pour rester debout.
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