NBA : Danilo Gallinari prêt à faire son retour en NBA

Gallinari, l’éternel espoir d’un retour en NBA

Danilo Gallinari est ce genre de joueur qui refuse d’éteindre la lumière. À 37 ans, l’Italien n’a plus foulé un parquet NBA depuis les playoffs 2024, mais son discours reste le même : il veut croire à une dernière danse. Pas comme un sauveur, pas comme une star, mais comme un vétéran prêt à donner ce qu’il lui reste. « J’espère toujours », a-t-il confié à Pianeta Basket. « Si je devais revenir, ce serait en tant que vétéran, une sorte d’assurance pour une franchise. Je ne jouerais pas beaucoup, mais je serais une présence utile. »

Un message sobre, lucide, mais chargé de cette mélancolie propre aux fins de carrière. Gallinari sait que la NBA n’attend personne. Mais il continue d’espérer que, quelque part, une équipe cherchera encore son expérience, sa voix de vestiaire, son shoot soyeux en sortie de banc.

Le rêve de Milan qui s’éloigne

Longtemps, on a imaginé Gallinari revenir à la maison, là où tout a commencé : l’Olimpia Milano. Le conte de fées parfait, le cercle qui se referme. Mais lui-même ne se raconte plus d’histoires. « Je ne dis pas que c’est impossible, mais je considère cela très, très improbable », a-t-il admis.

Dans ses mots, une lucidité brutale. Pour revenir à Milan, dit-il, « il faut être désiré ». Et visiblement, ce désir ne s’est jamais vraiment matérialisé. Des coups de fil, il en a reçus, d’Europe, de clubs curieux de le rapatrier. Mais jamais de l’Olimpia. Et à mesure que le temps passe, l’option paraît de plus en plus lointaine.

Gallinari ne veut pas forcer la porte. Il ne veut pas se pointer comme un ancien qui réclame une dernière danse par défaut. Le message est clair : si ça doit se faire, ce sera parce que le club le veut vraiment.

Des détours et des titres

Son CV reste riche, et pas seulement de ses années NBA. En 2023/24, il a joué pour trois franchises – Wizards, Pistons, Bucks – en mode vétéran de passage, compilant 5,7 points et 2,2 rebonds en 13 minutes de moyenne. À Milwaukee, il a même goûté aux playoffs, le temps de trois apparitions discrètes.

Mais loin des parquets américains, Gallinari a prouvé qu’il avait encore du basket dans les jambes. Cette année, il a choisi Porto Rico, un détour inattendu, mais payant : avec les Vaqueros de Bayamon, il a soulevé le trophée et décroché le titre de MVP des finales grâce à un dernier match XXL (24 points, 6 rebonds, 4 passes). Une parenthèse dorée, un rappel que son talent n’a jamais vraiment disparu.

Et parce qu’il fallait bien un dernier chapitre en bleu, il a aussi retrouvé la Squadra Azzurra pour une ultime compétition internationale. Une manière de refermer en beauté son histoire avec le maillot italien, fait de blessures, de coups d’arrêt, mais aussi de coups d’éclat.

Un dernier contrat, ou le crépuscule

Alors, la question plane : verra-t-on encore Gallinari sur un parquet NBA ? Peut-être. Peut-être pas. La ligue est cruelle avec ceux qui vieillissent, mais elle a aussi toujours eu une place pour des vétérans capables de tenir un vestiaire et d’artiller de temps en temps à trois points.

Gallinari le sait : ce ne sera pas glamour. Ce sera dix minutes par-ci, un tir clutch par-là, un conseil glissé à un rookie dans l’ombre des caméras. Mais pour lui, ce rôle-là aurait déjà un goût de victoire.

Si personne ne l’appelle, alors l’histoire sera bouclée. Une carrière marquée par la malchance, par des blessures trop nombreuses, mais aussi par ce flair offensif et ce statut d’ambassadeur italien en NBA.

À 37 ans, Danilo Gallinari continue d’espérer. Et même si la NBA ne lui tend plus les bras, il reste, quelque part, l’incarnation d’un rêve qui refuse de mourir. Une éternelle promesse, un éternel retour attendu.