Le Toyota Center n’a pas tremblé, il a explosé. Après des semaines d’attente, les fans de Houston ont enfin vu Kevin Durant enfiler le maillot rouge des Rockets. Et même si les premières minutes ont été un peu hésitantes – trois tirs ratés d’entrée – la suite a rappelé à tout le monde pourquoi le Slim Reaper reste l’un des artistes les plus redoutés du game.
Kevin Durant’s first game as a Rocket
20 PTS
2 Rebs
1 Ast
1 steals
7/10 FG
5/5 FT
23 MinutesProfessional bucket getter 🔥 pic.twitter.com/UJ1c1QEGBL
— NBASTATS (@NBA_STATS_X) October 9, 2025
En 23 petites minutes, KD a claqué 20 points à 7 sur 10 au tir, ajoutant une poignée de moves fluides et cette nonchalance si caractéristique. Résultat : une victoire 140-127 contre le Jazz, un public conquis et un Ime Udoka visiblement ravi de sa nouvelle arme fatale.
Un cinq de départ prometteur
Pour cette première, Udoka n’a pas joué la carte de la prudence. À côté de Durant, il a lancé Amen Thompson, Reed Sheppard, Jabari Smith Jr et Alperen Sengun. Une combinaison jeune, athlétique, intrigante, et surtout, pleine d’énergie.
Sengun, en particulier, a tapé dans l’œil de KD. Le pivot turc, capable d’amorcer une action en dribblant comme un meneur ou en distribuant depuis la tête de raquette, a offert une palette offensive rafraîchissante. « Avec un joueur comme lui, tout devient plus fluide », a confié Durant en sortie de match. « Il attire la défense, ouvre des espaces, et rend le jeu imprévisible. J’adore ça. »
Durant à Houston, un fit naturel
Depuis son arrivée dans le Texas, Kevin Durant semble tout simplement… bien. Pas de phase d’adaptation apparente, pas de grand discours marketing. Juste du basket, du travail, et une alchimie qui se construit naturellement.
« L’accueil a été incroyable », a-t-il expliqué. « Les gars m’ont tout de suite intégré. Ça fait du bien d’être dans une équipe qui respire la confiance. »
Dans un effectif jeune et ambitieux, Durant joue déjà le rôle du grand frère. Pas celui qui dicte, mais celui qui inspire. Le ton calme, la rigueur du vétéran, et cette exigence de la gagne qui manquait encore à Houston ces dernières saisons.
Une présaison déjà électrique
Les Rockets ont encore deux matchs de présaison avant d’entrer dans le vif du sujet. Et quel début de saison en perspective : un duel contre le Thunder, le 21 octobre, jour de la levée de leur bannière de champion NBA. Un moment chargé d’émotion pour Durant, de retour là où tout a commencé.
Le symbole est fort. Le message, encore plus : KD veut prouver qu’il peut toujours être le moteur d’une franchise ambitieuse. Et avec cette jeunesse explosive autour de lui, Houston pourrait bien devenir la surprise de la Conférence Ouest.
Alors oui, ce n’était qu’un match de présaison. Mais le voir retrouver son rythme, sourire, guider, scorer avec cette facilité presque arrogante… c’est déjà un frisson pour toute la ville.
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