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NBA Europe : Adam Silver en pourparlers avec le Real Madrid

NBA Europe : Adam Silver en pourparlers avec le Real Madrid

La conquête européenne de la NBA : Paris, Londres et Madrid en ligne de mire

La NBA a toujours vu grand. Mais cette fois, Adam Silver et son bras droit Mark Tatum n’ont pas juste coché une nouvelle ville sur leur carte des ambitions. Non, ils ont encerclé un continent entier. L’Europe n’est plus simplement un marché à séduire, c’est une terre à conquérir. Et pas à coups de matchs d’exhibition ou de maillots vendus dans les boutiques Nike. L’idée, bien plus audacieuse, serait d’implanter une vraie ligue NBA sur le sol européen. Oui, une NBA Europe. Et pas dans dix ans. Demain.

Ce qui ressemblait hier à un fantasme de journaliste en mal de scoop est aujourd’hui une discussion en bonne et due forme. Avec des clubs historiques. Des gouvernements. Et surtout, une intention claire : poser les bases d’une nouvelle ère du basket mondial.

Madrid, la pièce maîtresse du puzzle

S’il y a une place forte du basket en Europe, c’est bien Madrid. Et Silver le sait. Il s’est rendu dans la capitale espagnole pour discuter directement avec les dirigeants du Real Madrid, un club qui ne joue pas au basket par accident. C’est une institution. Un mythe. Une vitrine.

Sous contrat avec l’Euroleague jusqu’en 2026, le Real pourrait difficilement claquer la porte du jour au lendemain. Mais entre les lignes, l’intérêt est là. Et si le Real saute le pas, le FC Barcelone, Fenerbahce ou même l’Olympiakos pourraient suivre. Un domino stratégique.

Pour la NBA, s’attacher le Real, c’est envoyer un message : on ne vient pas en touristes. On construit du solide, du bankable, du durable. Un Real Madrid en NBA Europe, ce serait comme les Lakers qui ouvrent une filiale sur le Vieux Continent. Du sérieux.

Paris, entre ambitions sportives et géopolitiques

À Paris, le projet prend une tournure presque géostratégique. Silver et Tatum discutent directement avec Qatar Sports Investments, les patrons du PSG. Et derrière les sourires protocolaires, une idée folle germe : créer une franchise NBA flambant neuve, made in Paris.

Pas un club repêché. Pas une section basket bricolée sur un coin de nappe. Une vraie création, pensée pour peser dès le départ. Kevin Durant, fraichement arrivé à Houston, a d’ailleurs glissé qu’il “garderait un œil sur Paris” côté business. Un clin d’œil ? Ou un teaser ?

Dans la Ville Lumière, tout est en place. Les infrastructures, le public, l’attrait mondial. Il ne manque qu’un logo et un nom pour que la NBA pose ses valises. Et avec les Qataris à la baguette, l’affaire pourrait aller vite. Très vite.

Berlin, le dossier sous-estimé

Pendant que Paris fait du bruit et Madrid se joue des équilibres, Berlin avance en mode ninja. L’Alba Berlin, discret mais respecté, a déjà lâché l’Euroleague pour rejoindre la Basketball Champions League. Une décision qui, dans le contexte actuel, ressemble à un appel du pied à la NBA.

Sans les chaînes de l’Euroleague, l’Alba est un club libre. Et donc un candidat idéal. Sa fanbase est solide, son modèle économique sérieux, et son positionnement géographique central en Europe est un atout logistique. C’est propre, net, sans fioritures. Comme les Allemands savent le faire.

Les discussions pourraient s’intensifier dès les prochains NBA Global Games, avec le Magic et les Grizzlies en vitrine. L’occasion parfaite pour continuer à tester le terrain… ou à préparer le terrain, justement.

Londres, l’intrigante outsider

Et puis il y a Londres. L’ancienne capitale du basket britannique, qui a vu passer les London Towers et les Lions, sans jamais vraiment prendre. Mais la NBA n’a pas dit son dernier mot.

Adam Silver et Mark Tatum ont rencontré Keir Starmer et le maire Sadiq Khan. Pas pour boire du thé, mais pour parler de business. D’infrastructures. D’implantation durable. Le Royaume-Uni est un marché colossal, largement sous-exploité en matière de basket. Et s’il y a bien une ville qui peut porter une franchise NBA sans cligner des yeux, c’est Londres.

Les contours restent flous, mais l’intention est claire : si la NBA Europe voit le jour, Londres doit en être. Pas en option. En pilier.

Euroleague : calme apparent, tension palpable

Pendant ce temps-là, du côté de l’Euroleague, on fait bonne figure. Paulius Motiejunas, le boss, assure que tout va bien, que la ligue est solide, en pleine croissance. Mais difficile de ne pas sentir une certaine fébrilité.

Car si les locomotives du basket européen se mettent à regarder vers la NBA, c’est tout l’édifice Euroleague qui tremble. On parle ici d’un changement de paradigme. D’une révolution silencieuse, où les clubs historiques pourraient décider de changer de camp. Pas pour fuir. Pour évoluer.

Motiejunas n’exclut pas un partenariat. Mais la vérité ? Si la NBA entre en Europe, elle ne viendra pas pour partager la scène. Elle prendra la lumière. Et c’est bien ce qui inquiète en coulisses.

Un projet colossal… mais pas utopique

La NBA en Europe, ce n’est plus un rêve lointain. C’est un projet qui prend forme, ville après ville, réunion après réunion. Avec des investisseurs sérieux, des clubs mythiques, et des gouvernements prêts à jouer le jeu. Reste à voir comment le puzzle s’assemblera. Qui fera le premier pas. Et surtout, qui osera dire non à Silver quand la NBA viendra frapper à la porte.

Une chose est sûre : le basket européen est à l’aube d’un changement tectonique. Et si la NBA Europe devient réalité, ce ne sera pas juste une nouvelle ligue. Ce sera un choc culturel. Une révolution économique. Et peut-être, la plus grande évolution du sport depuis que la balle orange a quitté Springfield.

 

Crédit photo : Getty Image

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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