Un coup dur pour les Rockets : la blessure de Fred VanVleet
Quelle douche froide pour Houston. Alors que la franchise venait de frapper un grand coup sur le marché en attirant Kevin Durant et en ajoutant Dorian Finney-Smith à son arsenal, un grain de sable est venu bloquer la machine. Fred VanVleet, le meneur qui devait orchestrer tout ce beau monde, a vu son genou céder juste avant le camp d’entraînement. Verdict : déchirure du ligament croisé antérieur. Pour une équipe qui rêvait de titre, le timing est catastrophique.
VanVleet, le métronome de Houston
On ne parle pas d’un simple rôle player. VanVleet, même sans étoile officielle au All-Star Game, avait gagné le respect de toute la ligue et, surtout, celui de son vestiaire. C’est lui qui a donné une identité aux Rockets la saison passée, un mélange de discipline et d’agressivité. Avec son absence, c’est une pièce maîtresse du puzzle qui s’effondre. Les schémas de jeu, la stabilité défensive, le leadership silencieux mais ferme… tout est à reconstruire.
Un trône vacant à la mène
Forcément, les regards se tournent vers Amen Thompson. Le jeune crack aura l’opportunité de prouver qu’il n’est pas seulement un projet mais déjà un joueur capable de diriger une équipe ambitieuse. Reed Sheppard, lui, pourrait grappiller des minutes précieuses, mais il reste encore en phase d’apprentissage. Le problème est simple : si Houston veut continuer à viser haut, miser uniquement sur ses jeunes talents paraît risqué. Un trade pourrait vite s’imposer.
Des cibles potentielles
Derrick White fait figure de rêve absolu. Comparé à un Jrue Holiday moderne, White allie défense, lecture de jeu et sang-froid dans les moments chauds. Boston n’a aucune raison de s’en séparer, mais Houston possède des assets capables de mettre le doute à n’importe quel front office.
Autre piste évoquée : Andrew Nembhard. À Indiana, il a déjà montré qu’il pouvait tenir le rôle de chef d’orchestre en l’absence de Tyrese Haliburton. Son profil colle parfaitement à une équipe qui veut jouer vite, défendre dur et viser le sommet. Il n’a pas encore l’expérience des grands rendez-vous, mais son potentiel intrigue.
Le futur en suspens
Avec VanVleet sur la touche, Houston entre dans une zone grise. Les ambitions ne disparaissent pas, mais l’équilibre de l’équipe vacille. Tout va dépendre de la réaction du front office et de la capacité du groupe à s’adapter. Les prochains mois diront si les Rockets étaient bâtis pour encaisser un tel coup, ou si leurs rêves de grandeur s’éteindront avant même que la saison ne démarre. Une chose est sûre : à Houston, la marge d’erreur vient de disparaître.
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