Jeremy Lin tire les rideaux après 15 années de passion
La nouvelle est tombée ce dimanche 31 août 2025 : Jeremy Lin raccroche les sneakers. La décision, partagée sur Instagram, ne ressemble à aucune autre : “dire au revoir au basket aujourd’hui a été la décision la plus difficile que j’ai jamais prise.” Une phrase simple, mais lourde de sens. Un adieu poignant, d’un gars qui a donné dix fois plus que ce qu’on lui avait prévu.
Linsanity, mais surtout persévérance
Souviens-toi : il débarque non drafté, il transporte les Knicks dans un tourbillon nommé Linsanity, 11 matchs d’anthologie où il tourne à près de 24 points et 9 passes décisives, propulsant New York dans une transe collective.
Mais sa carrière, ce n’est pas que deux semaines de folie. C’est un gars qui n’a jamais lâché. Il a joué pour huit équipes NBA, a signé un titre de champion avec les Raptors en 2019, puis a prolongé l’aventure en Asie, en Chine et à Taïwan, jusqu’en 2025.
Un champion, ailleurs, toujours là
Après la NBA, Lin s’est trouvé une seconde vie sur les parquets asiatiques. À Taïwan avec les New Taipei Kings, il a continué à briller : MVP, Finals MVP, figures de proue, leader incontesté. Ses stats ? Du lourd. Vision du jeu, leadership, ce genre de gars qui fait lever les foules et croire. Ce qui résonne au-delà des chiffres
Ce qui marque avec Jeremy Lin, c’est cette idée d’inspiration incarnée. Le gamin imaginaire devenu pro, puis phénomène, puis mentor. Il a constamment cligné de l’œil aux barrières posées aux joueurs asiatiques-américains. Il n’a pas juste posé un message : il a ouvert une porte.
Un au revoir vibrant, pas un adieu teinté de regrets
Sur son post Instagram, il a écrit qu’il n’avait “jamais voulu que ce voyage se termine, mais j’ai su que c’était le moment” et qu’il allait “manquer jouer devant vous tous, mais notre temps ira au-delà du simple jeu.” Ces mots, pas plats, pas lisses. Ils racontent un homme en paix, un cœur lourd mais assuré, prêt à écrire autre chose.
Alors maintenant, la suite ?
Ce qui vient après, c’est sans doute plus qu’un plan de carrière. C’est un héritage. Dans les parquets, dans les esprits. Dans les cours de Harvard où il étudie. Dans les jeunes à l’aube d’un rêve. Parce que Lin, ce n’est pas juste un meneur. C’est une voie ouverte, une promesse qu’on peut émerger, briller, durer. Merci pour le show, Jeremy. Merci pour Linsanity, merci pour l’élan, merci pour tout.
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