Clarkson rejoint les Knicks : une décision évidente
Il y a des choix de carrière qui sentent le calcul froid, la négociation serrée, les interminables allers-retours entre agents et dirigeants. Et puis il y a ceux qui tombent sous le sens. Jordan Clarkson, lui, n’a pas tergiversé. New York sonnait comme une évidence.
Welcome, Jordan Clarkson! pic.twitter.com/JFqVYIp7z2
— NEW YORK KNICKS (@nyknicks) July 7, 2025
Un coup de fil, deux minutes, et c’était plié
L’histoire est presque trop simple pour être vraie. Wimbledon, début juillet. Clarkson profite de l’ambiance feutrée des courts londoniens quand son téléphone sonne. À l’autre bout, Rich Paul, son agent star. Question directe : « Où veux-tu aller ? » Réponse immédiate : « New York. »
Deux minutes plus tard, Klutch Sports contacte les Knicks. Deux minutes plus tard, Clarkson est déjà mentalement au Madison Square Garden. Pas de drama, pas de suspense. Juste une intuition, suivie d’une confirmation.
Le MSG, temple et électrochoc
Ce choix, Clarkson l’explique autant par le basket que par le frisson. Les Knicks sortent d’une finale de Conférence Est et semblent armés pour viser plus haut. Mais ce qui a fait pencher la balance, c’est aussi le Garden et son atmosphère unique.
« Ressentir l’énergie des fans. Savoir qu’ils vont te siffler si tu joues mal, mais qu’ils vont t’adorer si tu leur donnes tout », confie-t-il. Un défi à la hauteur de son tempérament. Clarkson veut le bruit, la pression, la vérité crue de New York.
Retrouvailles et promesses
Au micro de “The Roommates”, podcast co-animé par Jalen Brunson et Josh Hart, le trio n’a pas caché son excitation. Brunson a même lâché une petite confidence : « Jordan et moi, on en avait déjà parlé il y a quelque temps. »
La complicité n’est pas feinte. Clarkson débarque dans une équipe déjà soudée, portée par un leader assumé (Brunson) et une identité forte. Pour un vétéran en quête de bague, c’est l’équation parfaite.
Un sixième homme de luxe
À 33 ans, Clarkson n’a plus à prouver qu’il sait changer le rythme d’un match en sortie de banc. Sixième Homme de l’Année en 2021, il reste une valeur sûre du scoring instantané. Ses 16,2 points de moyenne la saison passée en témoignent, malgré seulement 37 matchs disputés avec Utah.
À New York, il incarne la pièce manquante d’une rotation déjà redoutable. L’expérience, le sang-froid, la capacité à chauffer en un claquement de doigts : exactement ce dont Tom Thibodeau raffole pour dynamiter un match coincé.
Un pari qui ressemble à un pacte
Clarkson l’a dit lui-même : « Vous avez fait de grandes choses ici. Je veux juste améliorer ce que vous avez déjà en place. » Pas besoin de longs discours. Son rôle est clair, son état d’esprit aussi.
Les Knicks, eux, misent sur son talent et son flair pour les grands moments. Et pour une franchise qui rêve d’un retour au sommet depuis trop longtemps, ce genre d’ajout peut changer la donne.
New York aime les joueurs qui embrassent la scène plutôt que de la fuir. Clarkson vient d’y entrer avec le sourire et la certitude qu’il est exactement là où il doit être.
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