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NBA : Les Nets toujours en dessous du seuil salarial minimum requis

Les Nets de Brooklyn : Un casse-tête salarial à résoudre

Brooklyn continue de jongler avec sa calculette. Officiellement, Cam Thomas, Day’Ron Sharpe et David Duke Jr. ont resigné. Pourtant, les Nets se retrouvent toujours coincés dans un drôle d’entre-deux financier : légèrement sous le plancher salarial minimum. Bobby Marks (ESPN) l’a confirmé : malgré les nouveaux deals, la franchise de New York est encore 649 000 dollars en dessous du seuil imposé. Une poussière dans les comptes pour un milliardaire… mais une épine sérieuse pour un front office qui joue sa crédibilité.

Comprendre le plancher salarial minimum

Petit rappel des règles du jeu. Le plancher, c’est 90 % du salary cap. Avant, les équipes pouvaient traîner, atteindre ce seuil en fin de saison, et si ce n’était pas le cas, elles devaient juste payer la différence à leurs joueurs. Aujourd’hui, l’Accord Collectif est plus strict : il faut avoir franchi ce palier dès le coup d’envoi de la régulière. Sinon, sanction directe. Plus de part du pactole redistribué en fin d’année via la luxury tax. Et en bonus, une partie de la marge salariale gelée. Autrement dit, pas le genre de cadeau que Sean Marks peut se permettre de laisser filer.

Les enjeux financiers pour les Nets

L’an dernier, chaque équipe « sage » a touché environ 11,5 millions de dollars en redistribution. C’est plus qu’une petite prime de Noël. Et même si le montant de 2025/26 reste incertain, il est évident que Brooklyn ne lâchera pas un tel chèque. Les Nets doivent donc bouger, et vite. Mais on ne règle pas un problème de plusieurs millions avec une simple signature au minimum vétéran.

Les défis de la composition de l’effectif

Voilà où le casse-tête devient corsé. Actuellement, quatre des dix-huit contrats de l’effectif sont non garantis ou partiellement garantis. Pour le roster final, il faudra descendre à quinze. Si Brooklyn décide de couper Edmond Sumner, RaiQuan Gray et Alondes Williams, par exemple, ce sont 6,23 millions de dollars qui disparaissent de la masse salariale. Résultat : l’équipe se retrouve encore plus loin du plancher, avec un trou de 6,87 millions. Pas idéal quand chaque dollar compte.

Stratégies possibles pour combler l’écart

Deux options s’offrent à eux. La première : garder certains contrats non garantis pour limiter la casse, puis tenter un move intelligent sur le marché des agents libres. Mais soyons réalistes : la vraie carte à jouer reste du côté des trades. Absorber un gros contrat que personne ne veut, récupérer un pick ou deux en prime, et cocher deux cases d’un coup : atteindre le plancher et empiler les assets.


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Les mouvements stratégiques de l’intersaison

Ce n’est pas un hasard si Brooklyn a déjà testé la manœuvre. Cet été, la franchise a mis la main sur Joe Harris, Rudy Gay et Patty Mills… pas vraiment pour leurs minutes sur le parquet, mais pour les choix de draft glissés dans les valises. Résultat : un premier tour non protégé 2032, le 22e choix de la dernière Draft, et un deuxième tour du futur. Le tout, en absorbant des salaires dont d’autres voulaient se débarrasser.

Avec 16,1 millions de dollars de marge encore disponible, Brooklyn a les reins pour frapper à nouveau. La question n’est pas « si » mais « quand ». Et comme la saison approche, chaque jour qui passe met un peu plus de pression sur la direction.

Les Nets ne jouent pas seulement une partie de Tetris financier. Ils testent leur capacité à transformer une faiblesse (le manque de salaire garanti) en opportunité (récupérer des actifs gratuits). Si le puzzle s’assemble, Brooklyn ne sera pas qu’un simple figurant du marché : ce sera peut-être la franchise la plus maligne de l’automne.

Auteur/autrice

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    Fondateur du Média basket Time_Out_fr sur les réseaux sociaux, j’écris également pour le site LeRoster depuis 2024 tout en participant à l’aventure PenseBet depuis 2025 afin de couvrir le plus possible l’actualité de ce sport.


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