Lonzo Ball : l’heure du renouveau à Cleveland
Changement de décor pour Lonzo Ball. Après des mois passés à lutter contre un genou capricieux et une carrière mise sur pause, l’ancien meneur des Bulls s’apprête à tenter un nouveau pari du côté des Cavaliers. Un défi personnel autant que collectif pour un joueur qui n’a jamais cessé d’y croire, malgré les coups durs à répétition.
Des promesses à l’arrêt brutal
Drafté en deuxième position en 2017, Lonzo Ball débarquait en NBA avec une hype démesurée. Vision du jeu, défense, QI basket : tout y était. Mais le talent brut a vite été freiné par un corps qui n’a jamais vraiment suivi. Les genoux, surtout, ont sonné l’alerte très tôt. À Chicago, après quelques éclairs, la machine s’est arrêtée net. Deux saisons blanches, une greffe de cartilage, et des doutes grandissants sur son avenir. De quoi en briser plus d’un. Pas Lonzo.

Cleveland, une bouffée d’air
Les Cavs le savent : ils n’ont pas signé un joueur prêt à jouer 82 matchs. Mais ils misent sur un profil rare, capable d’orienter le jeu, d’étirer les défenses et de verrouiller l’adversaire en défense. Conscients de son historique médical, ils entendent le préserver en lui évitant les back-to-back. Une gestion fine, pensée pour durer.
Ball, lui, se dit confiant. « Je suis bien. Je me déplace mieux que prévu », a-t-il lâché lors de sa présentation. Une phrase simple, mais lourde de sens pour un joueur qui a appris à ne plus faire de promesses. Seulement avancer, un pas après l’autre.
Un rôle sur-mesure dans la rotation
À Cleveland, il viendra en soutien de Darius Garland et Donovan Mitchell, alternant entre la mène et le poste 2. La saison dernière, malgré un temps de jeu limité à 25 matchs, il a maintenu des stats correctes entre les blessures : 7,6 points, 3,4 rebonds, 3,3 passes et 1,3 interception de moyenne. Des chiffres modestes, mais révélateurs de son impact au-delà des stats brutes.
Revenir pour mieux briller
Dans une ligue où le temps ne s’arrête jamais, Lonzo Ball tente de reprendre le fil d’une trajectoire interrompue trop tôt. Cleveland lui offre un cadre structuré, une ambition claire, et une chance de réécrire son histoire. Ce n’est pas encore le retour du Ball All-Star. Mais c’est déjà le retour du compétiteur. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour relancer la machine.
Crédit photo : K. Krzaczynski/Presse Sports
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