NBA : Une nouvelle offre des Warriors à 75 millions de dollars sur trois ans pour Kuminga

Une offre montée… mais pas encore acceptée

Les Warriors sont passés à la vitesse supérieure. Nouveau deal sur la table : trois ans, 75,2 millions de dollars, avec la troisième saison sous option de l’équipe. Jusqu’ici, l’offre avait un autre format : deux ans pour 45 millions.
Mais ce qui bloque vraiment, ce n’est pas le montant. C’est la structure. Kuminga et son camp veulent obtenir une player option sur la dernière année du contrat plutôt qu’une team option. C’est ce point de friction que le joueur souligne comme incontournable.

Le contrôle ou rien

Kuminga ne négocie pas seulement des chiffres. Il négocie du pouvoir. Une player option, c’est moins de garanties à long terme pour l’équipe, mais davantage de flexibilité pour lui-même. C’est la possibilité de choisir, de ne pas rester dans un contrat imposé, de pousser pour un rôle plus grand si son jeu progresse encore. Son camp indique qu’il serait prêt à revoir le salaire à la baisse (dans la zone des 20 millions par an) si cette clause y figure. Les Warriors, eux, restent fermes sur l’option d’équipe, argumentant qu’ils veulent préserver de la marge, éviter le risque quand bien même le joueur monte en puissance.

Quand l’échéance approche, tout devient plus lourd

Le 1er octobre pèse sur ce dossier comme un couperet. C’est la date limite pour accepter l’offre dite qualifying offer de 7,9 millions, une issue jugée peu enviable par Kuminga, mais qui comporterait certains avantages : devenir agent libre non restreint l’année suivante, lever ou renoncer à certaines clauses, etc. Le temps presse. Pour les Warriors, chaque jour sans accord bloque leur construction d’équipe. L’effectif reste incomplet, les options de trade ou de signature plus restreintes tant que Kuminga n’est pas réglé. Pour lui, chaque heure sans décision pèse : rester, partir, être starter ou rotation, gagner ou simplement être utilisé.

Risque, ambition, potentiel

Ce qui rend ce dossier passionnant : Kuminga a des arguments. La saison passée, il a tourné à 15,3 points, 4,6 rebonds en 47 matchs.
Il a montré qu’il peut peser, surtout lors des playoffs quand Golden State avait besoin d’impacts extérieur.

Mais le potentiel ne suffit pas. Être dans une équipe comme les Warriors, avec Curry, Green, Butler, c’est excellent pour apprendre. Mais ça conduit aussi parfois à un rôle inégal, fluctuant. Kuminga et son camp veulent éviter un contrat qui le bride, qui le met sur le banc les soirs de grande affluence ou lui impose une route tracée d’avance.

Vers quoi pencheront les Warriors ?

Le front office est coincé. S’ils cèdent à la demande de player option, ils obtiennent un joueur plus heureux, plus investi, mais prennent un risque contractuel accru. S’ils s’en tiennent à la team option, ils gardent le contrôle mais prennent le risque que Kuminga ne se sente pas respecté, voire parte dès qu’il le pourra.

Si je devais parier, je dirais que quelque chose va bouger rapidement. L’offre de 75,2 millions est suffisamment importante pour montrer qu’ils veulent le retenir. Si la Warriors modifie cette option, même légèrement, Kuminga pourrait signer. Sinon, on est parti pour un automne de tension, de rumeurs de trade, et d’une équipe Golden State dans l’attente.