NHL : Florida Panthers – Bilan 2024/2025
Florida boucle la saison 2024–25 avec un solide 47‑31‑4 (98 points), 3ᵉ de la division Atlantique et accède à une deuxième finale consécutive, remportant une deuxième Coupe Stanley face à Edmonton (4‑2). Une confirmation éclatante du statut de champion, et la preuve d’une continuité rare dans l’ère moderne.
Données clés
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Âge moyen de l’effectif : 29,8 ans
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Cap space dispo (2025‑26) : -3,73 M$
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Classement NHL 2024–2025 : 5ᵉ à l’Est
Mouvements récents (depuis 01/03/2025)
Arrivées notables :
– 07/03 : Brad Marchand (F)
– 26/06 : Daniil Tarasov (G)
Départs notables :
– Aucun départ notable
Avenir de la franchise
Florida – Contrats et picks de drafts futurs
Florida vit une époque bénie : un effectif quasi intact, une culture victorieuse, et une direction qui prolonge sa base champêtre. Mais leur statut de champion a un coût : une masse salariale déjà excessive (‑3,7 M$). L’équipe devra donc adapter son effectif avant le début de la saison 2025/2026. La ligue peut refuser l’enregistrement de l’alignement de l’effectif, forcer des mouvements, infliger pénalités financières ou sportives,… Les panthers ont potentiellement Matthew Tkachuk qu’ils peuvent laisser en absence long terme lié à sa blessure pour être en dessous du cap. Sinon ils devront ajuster d’ici le début de saison
Florida a le socle le plus solide. Hormis le gardien, les 10 plus gros contrats sont sécurisés pour une période entre 5 et 8 saisons. Avec un back to back champions, on est pas loin de parler dynastie, surtout s’ils vont chercher un troisième titre cette saison. L’effectif ne bouge pas, la direction continue de compter sur ses piliers majeurs en trouvant des bonnes opportunités (Signature de Marchand à la trade deadline). L’effectif a tout pour réussir encore quelques saisons et peuvent aller chercher le three-peat.
Seule interrogation pour le futur est le contrat de Bobrovsky. Bien qu’il soit un des éléments majeurs de la réussite de florida sur ces dernières années, il va avoir 37 ans d’ici le début de saison et avec un contrat aussi important, l’équipe pourrait négocier un contrat à la baisse dès la saison prochaine. A voir si ce dernier accepterait ou non. En back-up on retrouve Tarasov, encore jeune avec une belle marge de progression, qui a un joli contrat pour l’année restante mais UFA d’ici la fin de saison. La direction devra donc se pencher sur les cages dès la saison prochaine.
Côté picks de drafts, rien de flamboyant. Peu de first picks, logique, mais tout de même quelques picks après le premier tour permettant de faire des trades malins.
Les fondations sont là, sans doute parmi les plus solides de la ligue. Aux joueurs de maintenir ce niveau d’exigence, et à la direction de faire les bons choix pour préserver la profondeur et la compétitivité de l’effectif sur les cinq prochaines années.
Une gestion chirurgicale du cap space
Florida continue de défier les lois du plafond salarial. Malgré un cap space négatif, les Panthers parviennent à conserver l’ossature d’un double champion en titre. Le front office a intelligemment verrouillé ses cadres sur plusieurs années : Barkov, Tkachuk, Reinhart, Bennett, Ekblad. Le tout, en intégrant des éléments de soutien moins coûteux comme Lundell, Rodrigues ou Kulikov. Ce modèle de gestion serrée, sans excès mais sans inertie, montre à quel point chaque dollar compte dans une fenêtre de titre aussi étroite… et laisse peu de place à l’erreur pour les années à venir.
Statistique clé – Double champion en titre
Les Panthers ont rejoint un cercle très fermé : en remportant la Stanley Cup deux années de suite (2024 et 2025), ils deviennent la neuvième équipe à réussir un back-to-back et vont vouloir devenir la quatrième équipe de l’histoire à réaliser un three-peat (3 stanley cup d’affilé), ce qui n’est pas arrivé depuis 1983 avec les Islanders. Un exploit rarissime dans l’ère du salary cap, reflet d’un groupe aussi talentueux qu’expérimenté. Plus qu’un simple coup de chaud, c’est la preuve d’une construction robuste, capable de performer dans la durée malgré les contraintes salariales et l’usure mentale. La dynastie n’est pas (encore) écrite… mais elle frappe déjà à la porte.
Joueur à suivre : Sam Bennett (C)
Longtemps considéré comme un centre de soutien, Sam Bennett vient de signer un virage majeur dans sa carrière avec une prolongation de 8 ans à 8 M$ par saison. En net progression depuis son ajout dans l’effectif en 2021, c’est un investissement fort de la part de Florida, qui misent sur sa polyvalence, son énergie et sa capacité à performer dans les moments décisifs. Redoutable en séries, souvent utilisé dans des missions hybrides (production + shutdown), Bennett n’est plus seulement un joueur de complément.
Il doit désormais assumer un rôle de cadre. Sa régularité offensive et son impact physique seront scrutés de près dans un effectif déjà très dense à l’avant. À lui de prouver qu’il peut justifier ce contrat long terme… et contribuer durablement à garder les Panthers dans l’élite.
Objectif 2025–2026
Lignes probables Florida 2025-2026
Le but est clair : devenir la première franchise post-2020 à réussir un three-peat. Pas question d’attendre, pas de marge de progression. Le roster est construit pour jouer fort maintenant, la mission : garder le cap malgré les aléas, équilibrer un cap tendu, et maintenir l’élan en série.
Demain, cap sur Los Angeles, où l’ambition reste intacte mais où le projet semble en quête d’un nouveau souffle après une saison sans repère.
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