La Juventus accrochée par un Hellas Verona sans complexe
On pensait le décor posé et une issue quasi certaine : une Juventus en pleine bourre en Serie A, un Hellas Verona en survêtement d’outsider prêt à gratter tout ce qu’il pouvait. Résultat ? Un nul 1-1 qui a laissé un goût amer aux Bianconeri et un parfum de petite victoire du côté du Bentegodi. Oui, la Juve garde la tête du classement, mais avec Naples qui guette dans le rétro, ce point lâché ressemble presque à une piqûre de rappel.
Conceição sort la boîte à dribbles
Tout avait pourtant commencé comme un plan parfait pour la Vieille Dame. Ballon confisqué, rythme imposé, et un Francisco Conceição incandescent. À la 19e minute, le Portugais a pris son monde de vitesse, bien servi par Képhren Thuram avant de placer une frappe chirurgicale dans le petit filet du pied gauche. Un éclair, un but d’artiste, et l’impression que la Juve allait enfoncer le clou sans trembler. Sauf que…
Orban égalise sur pénalty
Juste avant la pause, la soirée a pris une drôle de tournure. Une longue touche anodine, un ballon qui ricoche sur la main de Joao Mario, et le VAR qui appelle l’arbitre. Verdict : penalty. Dans le Bentegodi, Gift Orban a pris ses responsabilités. Frappe tendue, Di Gregorio dévie, la transversale tremble… mais le ballon franchit bien la ligne. 1-1. Le stade explose, et la Juventus se retrouve embarquée dans un match bien plus piégeux que prévu.
Le VAR fait encore basculer le scénario
En seconde période, le Hellas a senti qu’il y avait un coup à jouer. À la 68e minute, corner frappé, Nunez s’élève, remise parfaite pour Serdar qui pousse au fond… explosion de joie. Mais pas pour longtemps. Le VAR s’invite une nouvelle fois et annule le but pour un hors-jeu. Frustration totale pour Verona, respiration pour une Juve qui vacillait.
Un final étouffant
Les dix dernières minutes ont viré au bras de fer. Orban a encore trouvé un espace pour faire passer un frisson dans la défense turinoise, sans succès. En face, la Juve a tenté de forcer la décision, mais la muraille jaune et bleue a tenu bon. Coup de sifflet final, et ce sentiment étrange : un nul qui ressemble presque à une défaite pour Tudor et les siens.
Un avertissement pour la Vieille Dame
Un point pris, deux points perdus ? La Juventus garde son fauteuil de leader, mais Naples, qui affrontera Pise lundi, peut déjà sentir l’odeur du sang. La Serie A n’attend personne, et ce nul rappelle une évidence : dominer ne suffit pas, il faut tuer le match. Les Turinois sont prévenus, le moindre relâchement peut coûter cher dans une saison où chaque détail compte.
Un soir de Bentegodi qui sonne comme un avertissement. Pour la Juve, il faudra vite remettre les pendules à l’heure. Pour le Hellas, c’est un nul qui a la saveur d’un exploit.
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