Un départ sans trembler
Pas de frayeur pour les Bleus dans cette entrée en matière. Face à une Belgique accrocheuse mais limitée, l’Équipe de France a signé un succès net, 92-64, pour lancer sa campagne européenne.
Voir cette publication sur Instagram
Dans une salle polonaise encore loin d’être pleine, mais portée par les chants des supporters tricolores, les hommes de Freddy Fauthoux ont rapidement imposé leur intensité et leur supériorité athlétique. Premier match, première victoire, et la promesse qu’il y a encore beaucoup de marge.
Un cinq qui donne le ton
Théo Maledon, Bilal Coulibaly, Isaïa Cordinier, Guerschon Yabusele et Mam Jaiteh : voilà le visage du premier cinq de la compétition. Et d’entrée, ça a fait la différence. Défense agressive, rebonds arrachés, jeu en transition, la Belgique a vite compris qu’elle passerait une longue soirée. Coulibaly a mis le feu au cercle, Jaiteh a régné dans la peinture, et la bataille des possessions a tourné très vite à l’avantage français.
La jeunesse s’amuse
Il fallait un symbole, il est venu d’un gamin. Zaccharie Risacher, pour son tout premier panier dans une grande compétition internationale, a choisi… un poster retentissant.
Voir cette publication sur Instagram
Le genre d’action qui claque et qui dit tout d’une génération décomplexée. Derrière, Alex Sarr a apporté ses bras interminables, et Francisco son énergie à toute épreuve. Oui, cette Équipe de France a des cadres, mais elle respire surtout d’un souffle nouveau.
Une adresse en panne mais une intensité constante
Seul vrai bémol de la soirée : la maladresse longue distance. Deux petits tirs primés réussis en première mi-temps, un total famélique au regard des standards actuels. Sans ça, l’écart aurait pu exploser plus vite. Mais quand le parking ne répond pas, les Bleus ont insisté à l’intérieur, provoquant fautes et paniers faciles. La marque s’est partagée entre tous, preuve d’un collectif qui prend forme.
Coulibaly, Yabusele, Okobo : chacun son moment
Au retour des vestiaires, un petit relâchement défensif a permis à la Belgique de recoller à douze longueurs. Pas de panique : Bilal Coulibaly a sorti la sulfateuse défensive, avec deux contres monstrueux sur Ismaël Bako qui ont fait lever la salle. Dans la foulée, le capitaine Guerschon Yabusele a repris le contrôle offensif, puis Elie Okobo a planté les banderilles pour creuser l’écart. Match plié, rideau.
Le luxe du banc
Avec +25 au compteur, Freddy Fauthoux a ouvert son banc. Résultat : un petit run belge, mais surtout l’occasion de voir Nadir Hifi briller. Initialement hors du groupe, rappelé pour remplacer Matthew Strazel, le meneur du Paris Basket n’a pas tremblé : 10 points en 9 minutes, du culot et une vraie touche de dynamisme. Pas de doute, cette équipe a de la profondeur.
Cap sur Luka Doncic
La mission du soir était simple : gagner sans s’épuiser, éviter le piège, poser les bases. Objectif rempli. Mais personne n’est dupe : le vrai test arrive dès samedi, contre la Slovénie de Luka Doncic. Là, il faudra beaucoup plus que de l’intensité et de la profondeur. Il faudra de la précision, de la rigueur, et un brin de génie. En attendant, la France a fait le job, et c’est tout ce qu’on lui demandait.
Laisser un commentaire