Le calme avant la tempête
Tout allait comme dans un rêve. Dans une première mi-temps qui ressemblait à une masterclass, Luka Dončić avait encore sorti la boîte à merveilles : 26 points en 20 minutes, cinq passes, quatre rebonds, et cette impression familière qu’il jouait à un tempo que lui seul contrôle. La Slovénie tenait son magicien, le public sa star, et la soirée sentait le récital.
What. A. Performance.
Luka Doncic in the first half today vs Latvia:
– 26 PTS (67% FG)
– 5 AST
– 4 REB
– 50% 3PT
– 100% FT
– LOCKDOWN D 🔒 🔒Just turned 26 and entering his PRIME. No player on planet earth is better than this version of 77 🔥🔥 pic.twitter.com/F4V5Obak8x
— HeroOfTheDay (@Hero_OfThe_Day) August 17, 2025
Puis, en un instant, tout a basculé.
Un choc qui glace la salle
Le troisième quart-temps venait à peine de s’emballer quand la scène a figé les visages. Sur une action banale, Dončić percute son coéquipier Gregor Hrovat et s’écroule en se tenant la jambe droite. Silence. Les caméras zooment, les kinés accourent.
Oula…
Luka Doncic vient de sortir contre la Lettonie en préparation à l’Euro…Il était chaud patate et en train de les martyriser, mais il vient de prendre un coéquipier en plein dans les jambes…et retourne aux vestiaires 🤞🙏
🎥 @LukaUpdates pic.twitter.com/712k8l35rF
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) August 16, 2025
Le prodige slovène grimace, quitte le terrain et disparaît vers les vestiaires. L’onde de choc traverse l’arène et franchit déjà l’Atlantique. Car si la Slovénie tremble, les Lakers, eux, retiennent carrément leur souffle.
Los Angeles en apnée
À 10 000 kilomètres de là, c’est la panique sous-jacente. Les dirigeants californiens savent trop bien ce que représente Dončić pour leur projet. Une saison entière peut basculer sur un genou qui tourne. Et les fans n’ont pas oublié les blessures passées qui ont fauché trop tôt les ambitions de stars. Sur les réseaux, l’angoisse monte, les “please be okay” s’accumulent. Le temps paraît long, trop long, avant la moindre nouvelle.
Un signe qui rassure
Puis l’image tant attendue : Luka réapparaît, posé sur le banc, sourire crispé mais présent. Il ne rejouera pas, mais il est là, debout à l’échauffement de ses coéquipiers, à chambrer gentiment. Le premier diagnostic tombe : simple contusion. Pas de ligament, pas de fracture. Juste un coup, douloureux certes, mais rien de plus. Le soupir de soulagement se fait entendre jusqu’à Los Angeles.
Porzingis et la Lettonie en profitent
En attendant, le match continue. Et la Lettonie, portée par un Kristaps Porzingis en mode patron, s’engouffre dans la brèche. Un 18-0 qui renverse totalement la dynamique, une agressivité retrouvée, et la Slovénie se retrouve soudain à courir derrière. Sans Dončić pour dicter la partition, le collectif s’effrite. Les Lettons filent droit vers une victoire méritée, 100-88, avec la manière et le panache.
Frayeur évitée, mission sauvetage réussie
Au final, plus de peur que de mal. La Slovénie perd un match, mais garde son génie. Les Lakers, eux, échappent au scénario catastrophe. Oui, Luka a pris un coup, mais le corps a tenu, et l’histoire s’arrête là. Les prochains jours seront gérés avec prudence, repos et soins, mais tout laisse croire qu’il reviendra vite. Et ça, pour les Slovènes comme pour Los Angeles, c’est l’essentiel.
La soirée avait commencé comme une démonstration et s’est transformée en frayeur collective. Mais si l’on retient une chose, c’est que Dončić sera encore là pour écrire les prochains chapitres. Et vu son début de match, on a déjà une idée de ce qu’ils pourraient contenir.
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