Eurobasket : « Mon Frère, Mon Héros, Mon Inspiration », Franz Wagner

Un été inoubliable pour l’équipe d’Allemagne de basket

Certains étés se vivent, d’autres s’inscrivent à jamais dans les livres d’histoire. Pour l’Allemagne, 2023 restera celui d’une marche triomphale, sans la moindre défaite, couronnée par un titre mondial qui résonne encore. Et ce, malgré l’absence de Moe Wagner, blessé au genou, contraint de vivre l’aventure depuis l’ombre des vestiaires. Son frère Franz a trouvé un moyen simple mais fort de le ramener sous la lumière : brandir son maillot lors de la cérémonie. Comme pour rappeler que, même loin du parquet, Moe faisait partie de chaque possession, de chaque cri de victoire.

Franz Wagner, la nouvelle étoile

Si l’Allemagne a déroulé, c’est en grande partie parce que Franz Wagner a grandi sous nos yeux. 20,8 points, 5,9 rebonds, 3,4 passes de moyenne : des chiffres de patron. De quoi prétendre au trophée de MVP, finalement glané par Dennis Schröder. Mais Franz n’a rien perdu de sa lueur. Élu dans le cinq majeur du tournoi, il a confirmé ce que tout le monde pressentait : l’avenir du basket allemand a un visage, et il s’appelle Wagner.
Après la médaille, il n’a pas caché une pointe de nostalgie. “C’est long, c’est intense, mais qu’est-ce que c’est beau. Et maintenant, il faut attendre un an pour revivre ça avec ce groupe.” Ses mots sentent la mélancolie, celle d’un été unique qui s’achève trop vite.

Un collectif au cœur de la réussite

Ce qui a propulsé l’Allemagne au sommet, ce n’est pas seulement du talent. C’est un collectif, soudé comme rarement. Chacun a trouvé sa place, chacun a accepté son rôle, chacun a nourri la dynamique. Wagner l’a répété : les critiques de l’extérieur n’avaient aucun poids face au plaisir simple de jouer ensemble. Le basket allemand a vibré, porté par un groupe qui a mis le “nous” avant le “je”. Et c’est peut-être là, la vraie victoire.

Déjà tournés vers demain

La fête à peine terminée, l’horizon s’éclaire déjà. La prochaine grande étape se jouera en 2027 au Qatar, lors du Mondial. Quatre ans pour renforcer l’édifice, quatre ans pour confirmer ce statut, quatre ans pour continuer d’écrire une histoire qui dépasse les frontières.
Franz Wagner et ses coéquipiers ont un objectif clair : rester au sommet et inscrire le basket allemand dans la durée. Ce n’est plus un rêve. C’est une ambition assumée.