Un duo inédit pour commenter l’EuroBasket 2025
Nicolas Batum, en costard-cravate derrière un micro, à parler des Bleus ? On ne l’avait pas vu venir. Et pourtant, c’est officiel : l’ex-capitaine de l’équipe de France, récemment retraité des parquets sous le maillot de l’EDF, va poser sa voix sur les exploits (ou les galères) des Tricolores lors du prochain EuroBasket 2025. TF1 vient de lâcher la bombe, et dans la foulée, c’est Grégoire Margotton qui débarque pour former avec lui un duo inédit, et franchement intrigant.
C’est plus qu’un simple changement de casting. C’est un vrai tournant pour la manière dont on raconte le basket à la télé française. Et ça, c’est pas tous les jours.
Margotton-Batum : un duo qui a du sens
À première vue, l’association a tout du pari curieux. L’un a longtemps été la voix du foot, puis du hand. L’autre est un joueur, un vrai, avec quinze ans de haut niveau dans les jambes, mais aucune expérience derrière un micro. Et pourtant, sur le papier, ça colle.
Grégoire Margotton, c’est la plume télévisuelle. Celui qui transforme un pressing haut en haïku et une talonnade en poème. Et il connaît le basket, attention. Avant de hurler sur les buts de Benzema, il avait fait ses premières armes sur les terrains de Pro A pour Canal+ dans les années 90.
Et puis il y a Nicolas Batum, fraîchement rangé internationalement parlant après une carrière qu’on ne présente plus : NBA, JO, EuroBasket, leadership, claque décisive sur Klemen Prepelic… une encyclopédie en taille 2m03. Il ne viendra pas lire des fiches. Il viendra parler vrai. Offrir le regard d’un mec qui a été dans l’arène, pas dans la tribune presse.
Bref, entre l’élégance de l’un et la science de jeu de l’autre, on tient peut-être une formule qui peut faire mouche.
TF1 sort du banc avec ambition
Ne nous mentons pas : TF1 n’a jamais été le foyer historique du basket. On a tous grandi avec Canal, puis beIN Sports, et plus récemment DAZN ou La Chaîne L’Équipe pour les affiches des Bleus. Alors voir le groupe privé historique se positionner aussi clairement sur l’EuroBasket 2025, c’est tout sauf anodin.
Les matchs seront en clair sur TMC et TF1+, et si les Bleus vont loin (demi-finales, finale), ils pourraient carrément atterrir sur TF1 en prime. Traduction : du gros public, du grand écran, et peut-être un apéro familial devant les matchs de Yabusele et consorts.
C’est pas juste une affaire de droits. C’est une vraie stratégie. Le basket français a une fenêtre : avec la génération actuelle, post-Paris 2024, post-Wembanyama peut-être, les yeux seront braqués sur les Bleus. TF1 veut en être. Et ils veulent le raconter autrement.
Batum, nouveau chapitre
Là où l’histoire devient encore plus intéressante, c’est que Nicolas Batum ne fait pas juste un coup d’un soir. Selon les infos dévoilées, il est déjà signé pour la Coupe du Monde 2027 au Qatar. Le gars ne veut pas faire de la figuration : il s’installe. Il s’investit. Il veut construire une deuxième carrière.
Et si le terrain lui manque, le micro, lui, peut être un nouveau terrain de jeu. Batum a toujours été un joueur réfléchi, posé, capable de décortiquer les systèmes adverses à chaud. Il a ce recul, ce sens tactique, cette intelligence de jeu qui peut faire la différence à l’antenne. Si TF1 le laisse être lui-même — et ne le formate pas façon cliché — on pourrait avoir quelque chose de vraiment neuf, de vraiment frais.
L’EuroBasket 2025 : chaud devant
Le décor est planté. Du 27 août au 14 septembre 2025, l’Europe va vibrer pour du basket de haut vol. Les hostilités auront lieu entre la Lettonie, Chypre, la Finlande et la Pologne, et l’équipe de France, coachée par Freddy Fauthoux, tentera d’aller chercher un nouveau sacre continental.
La compétition promet, entre le retour attendu de Wemby, le leadership de Gobert, les fusées du backcourt… et un public qui attend toujours un nouveau grand moment après l’argent frustrant de 2022.
Et cette fois, les fans auront droit à une couverture médiatique qui sort des sentiers battus. Moins d’analyse tiède, plus de vécu. Moins de stats mortes, plus de storytelling incarné.
Un vrai tournant médiatique
C’est simple : TF1 joue gros. Et ils le savent. Le basket, ce n’est pas le foot. Mais c’est en train de le devenir un peu. L’exposition augmente. Les têtes d’affiche aussi. Le public s’élargit, surtout chez les jeunes. Alors s’impliquer, maintenant, avec une voix forte et une figure respectée du jeu, c’est potentiellement un move gagnant.
Et qui sait ? Peut-être que ce duo Margotton–Batum fera des petits. Peut-être qu’on repensera à 2025 comme le moment où la narration basket à la télé française a changé de visage. Moins scolaire. Plus viscérale.
En attendant, une chose est sûre : l’EuroBasket 2025, ce ne sera pas seulement sur le terrain que ça se jouera. Ce sera aussi dans nos oreilles. Et pour une fois, ça promet.
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