Les ambitions de l’Italie au championnat d’Europe de basket
L’Italie se pointe en silence, mais pas les mains vides. Dans l’arène impitoyable du prochain EuroBasket, la Squadra Azzurra ne fait pas partie des grands favoris… et c’est très bien comme ça. Simone Fontecchio, leader naturel et visage de cette sélection, l’a répété : inutile de fixer des objectifs gravés dans le marbre. L’Euro, c’est une loterie géante où la forme du moment, la fraîcheur physique et un peu de réussite dictent la loi. Et cette Italie-là compte bien jouer sa carte jusqu’au bout.
Un outsider qui ne s’excuse pas
Pas de langue de bois : la France, la Serbie et l’Allemagne partent devant. Fontecchio l’assume. Mais ça ne veut pas dire que l’Italie arrive battue d’avance. Outsider, oui. Figurant, non. Le groupe de Gianmarco Pozzecco a prouvé par le passé qu’il savait faire tomber des géants, et l’Euro est souvent le théâtre de surprises qui font basculer la hiérarchie. À cela s’ajoute une dimension émotionnelle : jouer pour Achille Polonara, absent car frappé par la maladie, mais présent dans chaque discours, chaque effort. Une équipe soudée par une cause dépasse souvent ses limites.
Le rêve olympique en ligne de mire
Chez Fontecchio, il y a aussi un héritage qui nourrit l’ambition. Son père, Daniele, a couru le 110 mètres haies à Los Angeles en 1984, frôlant une finale olympique. Quarante-quatre ans plus tard, Simone rêve d’y revenir… balle en main. Les Jeux de 2028 sont encore loin, mais déjà dans un coin de sa tête : participer serait une manière de prolonger l’histoire familiale, d’écrire le chapitre que son père n’a pas pu conclure. En attendant, l’Euro 2025 est une étape cruciale.
Une Italie à surveiller
Alors oui, la Squadra ne débarque pas avec le costume de favorite. Mais elle arrive avec autre chose : une détermination brute, un mélange d’expérience et de jeunesse, et la conviction qu’un outsider peut toujours frapper un grand coup. Dans un EuroBasket qui s’annonce dense, chaque match est une guerre de nerfs. Et dans ce chaos organisé, l’Italie espère tracer sa route, marquer les esprits… et pourquoi pas, écrire une nouvelle page inattendue de son histoire.
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