Buenos Aires, une ville électrisée
Dimanche soir, la ville était comme suspendue. La Bombonera grondait, chaque siège vibrait sous les chants, les drapeaux bleu et or dansaient dans la fumée. Boca Juniors face à River Plate, le Superclasico. Pas juste un match : une explosion de passion, de tension et de sueur.
Zeballos, l’étincelle qui embrase
On approche des arrêts de jeu de la première mi-temps. Zeballos reçoit le ballon sur le côté droit. Il crochète, arme sa frappe, le gardien repousse… pas assez. Zeballos insiste, frappe encore. But. La Bombonera part en éruption. Cris, pleurs, drapeaux qui tremblent.
Et dès le retour des vestiaires, Zeballos recommence. Débordement, centre millimétré pour Merentiel. Contrôle, frappe, 2-0. River est KO debout. Boca, lui, s’envole. Ce soir, tout lui sourit.
River s’efface, Boca rugit
River panique. Les passes sont longues, imprécises, les tirs timides. Même Galarza, seul devant, ne cadre pas. La tension devient visible, la flamme s’éteint. Boca, en patron, contrôle. Solide, confiant, presque serein.
Le coup de sifflet final arrive et la foule explose à nouveau. Les bras se lèvent pour Miguel Angel Russo, l’ancien entraîneur disparu. Merentiel résume la soirée :
« Cette victoire est pour lui. Miguel faisait partie de l’âme de ce club. »
Boca avance, River s’enfonce
Troisième victoire de suite, première place du Groupe A, qualification pour la Copa Libertadores presque assurée. Boca respire la confiance et la solidarité. River, lui, enchaîne les défaites et semble perdu. Six défaites sur sept, River s’enfonce et semble avoir perdu son étincelle.
À Buenos Aires, ça parle football à chaque coin de rue. Dans les cafés, les serveurs répètent les actions du match. Dans les taxis, les conducteurs commentent chaque but comme si c’était le leur. Les passants se frappent la poitrine, miment des dribbles et des tirs. Boca n’a pas juste remporté une rencontre : il a électrisé toute la ville.
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