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Foot : Thomas Müller rejoint les Vancouver whitecaps, un tournant pour la mls

Foot – Thomas Müller rejoint les Vancouver whitecaps pour 1 an, un tournant pour la mls

Le choc est réel, presque surréaliste.

Un matin comme les autres, puis bam : Thomas Müller, le monsieur Bayern, le roi des appels fantômes, débarque en MLS. Et pas à Miami avec Messi ou à LA comme un cliché de star vieillissante. Non. Vancouver. Les Whitecaps.

 

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Et là, la ligue change de dimension. Encore.
Parce qu’on parle pas d’un joueur lambda en fin de carrière. On parle d’un mec qui a tout gagné. D’un leader né, d’un cerveau footballistique à part, qui s’apprête à troquer la Säbener Straße pour les montagnes canadiennes. À 36 ans, Thomas Müller quitte son unique amour pour un dernier tour de piste. Et ce n’est pas un baroud d’honneur. C’est une mission.

Le roi de bavière s’exporte enfin

Pendant 25 ans, il a été la colonne vertébrale du Bayern Munich. Un joueur à l’allure atypique, aux courses intelligentes, à l’instinct tueur, mais surtout à l’humour mordant et au regard affûté. Le genre de type qu’on pense inoxydable, figé dans le rouge bavarois.
Mais mercredi matin, Vancouver a lâché la bombe : Thomas Müller est un Whitecap.

Le palmarès ? Il parle tout seul :

13 Bundesligas

2 Ligues des Champions

1 Coupe du Monde

Et 756 apparitions sous le maillot du Bayern.
Le genre de stat qui donne le tournis. Un poids lourd du jeu, un survivant de toutes les ères, de Van Gaal à Tuchel, en passant par Heynckes, Guardiola, Flick. Et toujours debout.

Alors forcément, le voir s’engager jusqu’à fin 2025 avec option pour 2026 en tant que Designated Player, ça crée une onde de choc. C’est pas un ex-international venu pour les sunsets. C’est un compétiteur pur jus, un mec qui veut encore marquer, transmettre, gagner.

Vancouver, le choix du cœur (et du terrain)

Pourquoi Vancouver ?
Parce que le projet est clair. Parce que la ville est vibrante. Parce que le club ne veut plus être un figurant dans la ligue.
Mais aussi parce que Müller ne fait jamais les choses au hasard.

Dans le communiqué, l’Allemand est cash :

Je suis ravi de rejoindre Vancouver et de contribuer à la quête de championnat de l’équipe. J’ai entendu des choses impressionnantes sur la ville, mais ma priorité est de remporter des victoires.

 

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C’est pas une retraite. C’est une nouvelle mission. Et elle commence le 13 août.

Un coup de maître pour la mls

À ceux qui pensaient que la MLS ne pouvait plus surprendre après Messi, Busquets, Alba ou Suárez, Müller répond avec sa patte inimitable.
L’ironie dans le regard. Le jeu dans la tête.
Et l’impact est double.

D’abord pour les Whitecaps, bien sûr. Un club trop souvent en demi-teinte malgré des ambitions légitimes. Axel Schuster, le boss du sportif à Vancouver, ne cache pas son euphorie :

C’est une acquisition significative. Pour notre équipe. Pour notre ville. Pour notre histoire.

Mais aussi pour la MLS dans son ensemble. Car l’arrivée de Müller ne s’inscrit pas dans le simple star-system. C’est du football haut niveau, de l’intelligence tactique, de la gagne, du pedigree. Et c’est une autre preuve que la ligue n’est plus juste une destination soleil ou business. Elle veut être une vraie alternative.

La mls version 3.0

Il fut un temps où les vieux briscards venaient en MLS pour finir tranquilles. Puis il y a eu l’ère Zlatan. Puis Messi.
Maintenant, Müller.
Et si ce transfert devenait le symbole d’une MLS plus mature, plus technique, plus compétitive ?
La ligue attire toujours, certes, mais elle choisit mieux. Elle pense au jeu. À l’identité. À l’impact local.

À Vancouver, Müller ne sera pas qu’un nom. Il sera un point de repère, un aimant à supporters, un prof pour la jeune génération, un pion-clé dans un vestiaire qui veut grandir vite.

La suite ? sur le terrain

Ce qu’on attend de lui ? Pas 25 buts. Pas des pirouettes.
Juste ce qu’il fait de mieux : du liant, du rythme, de la vision. Et ce supplément d’âme qui fait toute la différence quand ça chauffe.

À presque 36 piges, il n’a plus rien à prouver. Mais il veut encore influencer. Et faire briller un club qui rêve en grand. Avec lui, le ciel canadien n’a jamais semblé aussi lumineux.

Auteur/autrice

  • Eloi Boué

    Étudiant en journalisme, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA depuis tout petit. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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