- 1 Quand le roi du terrain entre dans le club des milliards
- 2 Comment on y arrive : le chemin doré vers 1,4 milliard
- 3 Messi, Neymar, les comparses : qui est derrière ?
- 4 Les zones floues et les réserves : ce que ça ne dit pas (ou pas encore)
- 5 Que change ce statut pour Ronaldo, pour le foot, pour l’image ?
- 6 Conclusion : un sommet, mais pas la fin de l’ascension
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Quand le roi du terrain entre dans le club des milliards
Cristiano Ronaldo, 40 ans, qui court toujours après le ballon comme un gamin qui rêve éveillé, vient de poser un nouveau record — mais cette fois hors des cages. Selon Bloomberg, il est officiellement le premier footballeur milliardaire, avec une fortune estimée à 1,4 milliard de dollars.
Ce n’est pas un simple anniversaire de richesse. C’est la confirmation qu’un joueur, seulement de par ses contrats de foot + ses marques + ses investissements, a franchi un palier que beaucoup jugeaient abstrait dans ce milieu. Ronaldo n’est plus seulement recordman de buts ou de trophées, il fait désormais partie d’une élite économique, celle des athlètes milliardaires comme Jordan, Lebron…
Comment on y arrive : le chemin doré vers 1,4 milliard
Bloomberg décompose le parcours :
Gains sur le terrain : entre 2002 (début à Sportingu e CP) et 2023, plus de 550 millions de dollars de salaires.
Endorsements / partenariats commerciaux : Nike (un contrat de près de 18 millions de USD par an pour une décennie), Armani, Castrol, etc., qui ajoutent plus de 175 millions de dollars.
Le contrat avec Al-Nassr : c’est ce qui propulse vraiment les chiffres vers le sommet. Ronaldo a signé un deal à Riyad qui en juin 2025 a été prolongé/renouvelé, pour plus de 400 millions de dollars, avec des bonus, avec une partie importante non imposable dans le contexte saoudien.
Autres activités & propriétés : sa marque CR7, des investissements immobiliers, parfois des parts dans des entreprises, etc. Ce n’est pas seulement ce qu’il gagne sur le terrain, c’est ce qu’il a su capter autour.
Messi, Neymar, les comparses : qui est derrière ?
La nouvelle fait aussi réfléchir aux comparaisons. Lionel Messi, éternel rival dans les statistiques de tous types, a lui aussi engrangé des centaines de millions en salaires, en sponsoring, etc. Mais selon Bloomberg, sa valeur patrimoniale ne l’aurait pas encore propulsé dans le milliard en net.
C’est d’ailleurs un changement de dynamique : les footballeurs d’aujourd’hui ne collectent plus seulement des titres, ils collectionnent des contrats mondiaux, des parts de clubs ou d’entreprises, des flux de revenus mondialisés — streaming, médias, branches dérivées (mode / parfums / lifestyle). Ronaldo, depuis longtemps, a investi ce modèle. Ce qui fait que le « milliardaire » ne tombe pas du ciel, il est le produit d’un business style bien huilé.
Les zones floues et les réserves : ce que ça ne dit pas (ou pas encore)
Comme toute estimation mammouth, avec des chiffres ronds et spectaculaires, il y a des incertitudes.
Est-ce que ces 1,4 milliard reflètent la valeur nette réelle (actifs moins dettes), ou seulement ce que Bloomberg estime comme fortune globale ? Parce que immobilier, taxes, frais de gestion, tout ça peut peser lourd.
Dans les contrats, ce qui est « garanti » vs bonus, parts de club, parts sur merchandising, propriétés : tout n’est pas toujours liquide. Avoir une marque vaut cher, mais exploiter la marque coûte aussi (fabrication, marketing, distribution…).
Le contexte fiscal : le deal avec Al-Nassr est réputé « tax free » sur une part importante, ce qui change énormément la donne du point de vue net pour Ronaldo.
Enfin, ce n’est jamais figé : les marchés, le sponsoring, la popularité, les blessures ou la retraite, tout cela peut redistribuer les cartes. La performance sportive compte toujours, même pour les revenus hors terrain.
Que change ce statut pour Ronaldo, pour le foot, pour l’image ?
Ce milliard, c’est plus qu’un chiffre : c’est une marque de reconnaissance (et de pouvoir). Pour Ronaldo, ça valide une carrière au-delà du sportif, qui le place dans la catégorie des icônes globales. Il peut désormais peser dans des négociations autour d’actifs, d’image, d’investissements encore plus gros.
Pour le football, c’est un repère : cette génération voit ses superstars atteindre des niveaux financiers que les anciens ne pouvaient que soupçonner. Cela change ce qu’on attend d’un joueur : le footballeur n’est pas seulement attendu pour ses buts ou ses dribbles, mais aussi comme un entrepreneur, une marque, un produit global.
Et pour les fans, ça raconte une autre histoire de ce que signifie « réussite » pour une star : ce n’est plus juste les trophées, c’est les contrats, les deals de sponsoring, l’auto-promotion, la longévité, la capacité à construire un empire hors du stade.
Conclusion : un sommet, mais pas la fin de l’ascension
Cristiano Ronaldo a posé une pierre monumentale ce mois-ci : devenir le tout premier milliardaire du football selon Bloomberg. Il le mérite : il a accumulé, investi, brandi son nom comme un étendard au-delà des stades. Mais ce n’est pas un point final. Être milliardaire, c’est aussi devoir gérer la pression, celle de garder sa valeur sportive, image de marque, pertinence dans un monde où les nouveaux venus frappent fort.
Si le futur lui réserve encore du jeu, il aura aussi des paris à tenir : rester dans les hautes sphères, préserver sa marque, continuer à performer ou du moins à incarner ce qu’on attend de lui. Parce que dans le jeu des millions, voir des milliards, c’est facile de briller sur papier. Ce qui est dur, c’est que la lumière reste vive.
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