Lille explose Lorient sans Giroud, et pas à moitié
Ce samedi, au Moustoir, avec un ciel menaçant, Lille est rentré sur la pelouse comme un ouragan. Sans Olivier Giroud, blessé, les Dogues ne se sont pas contentés de jouer : ils ont humilité leurs adversaires dans une démonstration pure et simple. 7-1 au coup de sifflet, un score calibre fusée, qui fait vibrer bien au-delà du Morbihan.
Une mi-temps escarpée, une seconde explosive
La pluie faisait claquer le gazon quand les premières étincelles ont jailli. Une mi-temps pour s’installer, pour sentir la faille. Et ensuite ? Un vrai feu d’artifice : des buts comme s’ils pleuvaient, cinq en vingt minutes. Lorient, déstabilisé, n’était plus que l’écho d’un match qu’il ne comprenait plus.
Fernandez-Pardo plante un doublé, Igamane met son empreinte dès ses débuts, Haraldsson s’invite à la fête, et Osman Sahraoui inscrit le cinquième but. Lorient tente un sursaut, un penalty, vite noyé dans le flot lillois. L’irréel accouche d’un 7-1 monstrueux.
Record historique : la pire claque à domicile
C’est plus qu’un écrasement : pour le FC Lorient, c’est un tabou fissuré. Jamais le club n’avait subi une telle déroute en Ligue 1. Le précédent record ? Un 5-0 encaissé en 2004, et encore c’était en Ligue 2. Là, c’est clairement l’histoire, et elle penche du mauvais côté pour les Merlus.
Lille prend le pouvoir, Lorient s’enfonce
Résultat ? Une victoire qui fait du bruit, un pas de géant en tête ou presque ; Lille souffle, inspire, et pose ses ambitions. Lorient, lui, a le moral dans les chaussettes. Ce n’est plus une défaite, c’est une humiliation. Et ça se lit sur les visages, là après le match. Un scénario écrasant, pour qui veut bien regarder
À force de taper sur le ballon avec conviction, les Lillois ont créé l’oxygène du désastre breton. Individuellement, ce match aura permis à des noms comme Fernandez-Pardo ou Igamane d’exploser au grand jour. Collectivement, c’est un message envoyé : le LOSC est là, puissant, et prêt à rugir.
Lorient, lui, va devoir se relever. Accélérer, reconstruire, et oublier ce cauchemar public. Lille, quant à lui, peut savourer ce vendredi noir pour ses adversaires… avant de regarder droit devant.
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