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Football : Wenger défie les critiques et croit au futur du Mondial des clubs

Arsène Wenger défend le nouveau format du FIFA Club World Cup

Il y a ceux qui montent au front. Et il y a Arsène Wenger. Dans le tumulte qui entoure l’expansion controversée du FIFA Club World Cup à 32 équipes, l’ancien boss d’Arsenal ne se cache pas. Au contraire. Face aux critiques de plus en plus bruyantes — et notamment celles de Jürgen Klopp — le directeur du développement mondial du football à la FIFA sort du bois et contre-attaque. Pas question de laisser une idée “fantastique” se faire démonter sans répondre.

Pour Wenger, cette Coupe du Monde des clubs nouvelle version n’est pas un caprice de bureaucrates. C’est une avancée logique. Un tournant. Et surtout, une vision.

Un tournoi qui divise… et qui fascine

On ne va pas se mentir, l’ambiance autour du tournoi est électrique. Jürgen Klopp, toujours prompt à défendre ses joueurs, a tiré à balles réelles le mois dernier. “La pire idée jamais mise en œuvre dans le football.” Boum. Le message est clair : calendrier surchargé, fatigue accumulée, risques physiques. Klopp en a ras-le-bol.

Mais Wenger, lui, voit les choses autrement. Bien autrement. “Si vous demandez à tous les clubs qui participent, 100 % vous diront qu’ils veulent revenir.” Il l’a martelé devant les micros, comme une évidence. Selon lui, l’enthousiasme est là. Et c’est le terrain, pas les tribunes Twitter, qui doit trancher.

Les fans au cœur du jeu

Un autre angle d’attaque ? La fréquentation. Certains matchs de poules ont souffert d’une affluence timide. Mais Wenger n’en démord pas. “Les prévisions étaient basses. Mais la réalité a dépassé les attentes.” Une manière élégante de dire : arrêtez de juger à chaud.

Le message est clair : ce tournoi ne se joue pas seulement pour les caméras ou les dirigeants. Il se joue pour les fans. Et si eux répondent présents, le débat est clos. Ou du moins, il change de ton.

Apprendre, corriger, avancer

Pour autant, Wenger ne joue pas la carte de l’arrogance. Oui, il défend le projet. Mais il reconnaît aussi les zones grises. La chaleur accablante sur certains matchs ? “C’était un vrai problème.” Les solutions mises en place ? Pauses fraîcheur, arrosage des terrains, adaptation. Ce n’est pas encore parfait, mais le diagnostic est posé.

Surtout, les leçons sont retenues. “On sait que les températures au-dessus de 35°C impactent directement les sprints et les courses à haute intensité.” Résultat : la FIFA envisage déjà des stades couverts et une meilleure gestion des horaires pour les prochaines éditions. Ça tâtonne, mais ça avance.

Une finale pour clore le bal

Le rideau tombera ce dimanche, et quel rideau. Chelsea contre le PSG au MetLife Stadium, dans un New Jersey bouillant. Un choc XXL, qui pourrait bien faire taire (au moins pour une soirée) les critiques les plus virulentes. Du jeu, des stars, de l’intensité. Et peut-être, une légitimité nouvelle pour ce tournoi en quête de reconnaissance.

Wenger, en tout cas, garde le cap. Droit dans ses bottes, fidèle à son style. “Les terrains étaient plats. Mais une fois arrosés, tout le monde était content.” Il le dit avec le sourire, mais l’image est claire : il faut parfois bricoler, ajuster, pour faire grandir un projet.

Un tournoi sous tension, mais un avenir tracé

Ce FIFA Club World Cup nouvelle version ne fait pas l’unanimité. Pas encore. Il dérange, il bouscule, il remet en cause un calendrier déjà saturé. Mais il intrigue aussi. Il attire. Il crée de la rivalité internationale là où il n’y en avait pas. Et surtout, il soulève une question essentielle : à qui appartient le football mondial ? Aux élites européennes ? Ou à tous les clubs ambitieux, où qu’ils soient ?

Arsène Wenger, lui, a choisi son camp. Et même si le débat reste ouvert, il a au moins le mérite d’être posé.

—– Arsène Wenger (X)

Auteur/autrice

  • Julien Ollivier

    Etudiant en licence AES à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je suis passionné depuis longtemps par le sport et l’actualité sportive. Grand fan de football et de tennis, le journalisme sportif m’a toujours fais rêver. J’ai rejoint l’équipe de PenseBet en juillet 2025, en apportant mon aide dans la rédaction d’articles de news.


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