Golf : Le PGA Tour fait son grand retour au Trump National Doral en 2026

Le PGA Tour fait son grand retour au Trump National Doral en 2026

C’était l’un de ces parcours qui faisaient battre le cœur du golf américain. Une terre sacrée. Un monstre, même. Et puis, un jour, silence radio. Exit Doral. Exit le « Blue Monster ». Neuf ans dans l’ombre, pour un lieu qui a longtemps été sous les feux des projecteurs. En 2026, le PGA Tour remet le cap sur la Floride, direction le Trump National Doral. Oui, vous avez bien lu. Le monstre revient dans l’arène.

Un come-back attendu depuis près d’une décennie

De 1962 à 2016, Doral n’était pas juste un stop sur le calendrier : c’était un passage obligé. Une balise. Un test grandeur nature pour les meilleurs swings de la planète. Mais depuis presque dix ans, plus rien. Un vide. Une parenthèse étrange pour un lieu aussi emblématique.

Tout ça prendra fin du 27 avril au 3 mai 2026. Pile entre le Zurich Classic de La Nouvelle-Orléans et le Truist Championship. Autrement dit, une fenêtre idéale pour ramener les caméras, les sponsors, les stars et ce petit frisson que seuls les grands tournois savent provoquer.

Le « Blue Monster » prêt à rugir de nouveau

Il n’a pas volé son surnom. Le « Blue Monster » ne pardonne rien. Fairways étroits, rafales imprévisibles, pièces d’eau à faire frissonner un crocodile… et des greens plus rapides qu’une rumeur sur le circuit. C’est ici que Tiger Woods a régné, c’est ici que les légendes ont souffert, et c’est ici que le spectacle va renaître.

Les pros le savent : ce n’est pas qu’un parcours, c’est une déclaration d’intention. Une épreuve de vérité. Ceux qui veulent s’y frotter en 2026 devront être prêts. Mentalement. Techniquement. Et un peu spirituellement aussi.

Un tournoi inédit, mais encore mystérieux

Le nom ? Top secret. Le sponsor ? Toujours dans les tuyaux. Mais soyons honnêtes : on s’en fiche presque. Le simple fait que le PGA Tour ait décidé de remettre Doral sur la carte est un message clair. Ce lieu n’a rien perdu de son aura. Rien.

Et dans cette nouvelle ère où chaque date du calendrier est une bataille stratégique, placer Doral entre deux mastodontes du circuit, c’est loin d’être anodin. L’exposition sera énorme. Les enjeux aussi. De quoi attirer du beau monde, sur le parcours comme dans les loges VIP.

Un héritage que le golf n’a pas oublié

Ce retour, ce n’est pas juste une opération logistique ou un joli coup marketing. C’est une question de respect. De mémoire. De tradition. Doral, c’est une capsule temporelle, un bout d’histoire où les fantômes de Nicklaus, Norman, Mickelson ou Els planent encore.

Le faire revivre, c’est donner aux nouvelles générations une chance de marcher sur les traces des géants. De se mesurer au même vent, au même rough, aux mêmes nerfs que ceux qui ont écrit la légende. C’est aussi une façon de rappeler que le golf, parfois, sait retrouver ses racines sans renier l’avenir.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Les dates sont posées, les regards tournés vers la Floride. Reste à savoir qui viendra dompter le monstre, qui craquera sur le 18, et qui inscrira son nom sur ce nouveau chapitre de l’histoire de Doral. Le compte à rebours a commencé.

Ce qu’on sait déjà, c’est que le bruit va revenir dans les tribunes, que le soleil frappera fort sur les casquettes, et que le « Blue Monster » n’attend qu’une chose : rugir de plaisir, encore une fois.

Crédit photo : Joe Raedle/Getty Images