- 1 Quand la dernière faute change tout : polémique à Dallas entre Knicks et Mavs
- 2 Le scénario du crime : Williams marque, puis le couperet
- 3 Pourquoi tout le monde grince des dents
- 4 Le rôle-clé de Shamet, et celui de Brunson
- 5 Les conséquences : un débat, pas qu’un score
- 6 Conclusion : un finish qui divise
Quand la dernière faute change tout : polémique à Dallas entre Knicks et Mavs
La nuit a tourné au chaos au American Airlines Center. Les Knicks s’imposent 113-111, mais tout le monde parle d’autre chose : cette faute offensive sifflée sur Brandon Williams à 0,7 seconde de la fin a provoqué un tollé. Certains disent que c’était juste ; d’autres crient à l’erreur monumentale. Et dans le microcosme NBA, ce genre de décision se paie cash.
Le ralenti permet de mieux voir ce qui a été sifflé. Mais pour moi, ça reste totalement illogique de siffler une faute offensive sur une telle action !pic.twitter.com/UkSkktqzam
— Nizzague (@Nizzague) November 20, 2025
Le scénario du crime : Williams marque, puis le couperet
Avec 3,8 secondes au chrono, Dallas joue sa dernière carte. Jason Kidd lance une action limpide : Dereck Lively II capte la balle en attaque, pivote et trouve Brandon Williams en pleine course. Williams s’engouffre dans la peinture, dissémine Shamet… et marque un lay-up magnifique. Pour beaucoup, le 113-113 semblait écrit.
Mais non. Le visage de l’official s’est crispé : faute offensive sur Williams. Selon les arbitres, son bras gauche accroche Shamet, ce qui annule le panier. Résultat : le 111-113 reste en l’air et les Knicks repartent avec la victoire.
Pourquoi tout le monde grince des dents
Le problème, c’est que ce match n’était pas gagné d’avance, et cette dernière action cristallise toutes les frustrations.
Pour les Mavs, c’est un déchirement : coach Jason Kidd décrit la séquence comme une “excellente exécution” ; pour lui, le jeu était parfaitement dessiné, le timing aussi, mais l’arbitrage a ruiné l’issue.
Pour les fans, c’est l’indignation. Certains sur X (ex-Twitter) crient au scandale : “ce n’est même pas une faute”, lit-on. Pour eux, Shamet aurait d’abord bousculé Williams, qui a ensuite répliqué, mais à leur sens, l’avantage n’allait pas aux Knicks.
Les analystes ne sont pas tous d’accord non plus. Dans un article de Sports Illustrated, on lit : “oui, Williams accroche Shamet, mais Shamet le décale avant, ça devrait être jugé autrement.”
Le rôle-clé de Shamet, et celui de Brunson
Landry Shamet n’a pas été un simple spectateur : il a sorti deux gros tirs à trois points dans la dernière minute, et surtout, il a été le défendeur direct lors de l’action litigieuse. Selon son coach Mike Brown, la faute est évidente : “il attrape l’avant-bras, je l’ai vu de mes yeux.”
De l’autre côté, Jalen Brunson, de retour après une blessure à la cheville, a imposé sa présence. Il marque 28 points et compense largement un Knicks qui, à certains moments, a manqué de précision, en particulier sur la ligne des lancers francs.
Les conséquences : un débat, pas qu’un score
Cette faute, c’est plus qu’un coup de sifflet : c’est un élément potentiellement pivot de la saison des Mavericks. Perdre de cette façon, ça grince. Pour New York, c’est une victoire salvatrice sur la route, un boost psychologique, mais elle reste entachée.
Et au-delà des équipes, c’est la ligue qui est interpellée : les “Last Two Minute Reports” (ces rapports d’arbitrage sur les deux dernières minutes) ne sont pas faits pour rien. Comme le note SI, des voix s’élèveront probablement pour réclamer un regard plus poussé sur ce type de décision.
Conclusion : un finish qui divise
Au bout du compte, le match Knicks-Mavs de cette nuit sera surtout retenu pour ce coup de sifflet final. Pas pour un tir incroyable, pas pour un dernier rebond héroïque : pour une faute. Une décision qui, comme souvent dans cette ligue, ne laisse personne indifférent.
Les Mavericks, eux, quittent le parquet blessés, persuadés d’avoir échappé à une prolongation méritée. Les Knicks, eux, savourent une victoire à l’arraché, avec un peu d’aide de l’arbitrage. Le basket, parfois, c’est aussi ça : des moments magiques… et des coups de sifflet qui s’invitent en tête d’affiche.

Crédit photo : Photo par STACY REVERE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP


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