« The Second Decision » : LeBron prépare son adieu (ou pas)
Il sera 12h heure de la côte Est (18h en France) ce mardi : rendez-vous obligatoire pour tout fan de la balle orange. Sur Instagram, LeBron James balance “The decision of all decisions. October 7th. 12 pm EST. #TheSecondDecision”. Une mise en bouche courte, déjà virale, déjà intrigante. Le même costume symbolique, la même bouteille de silence qui enveloppe le passé ,ce 7 octobre s’annonce comme le jour où LeBron lèvera le voile sur quelque chose de lourd. Retraite ? Départ surprise ? Ou un coup marketing d’une précieuse efficacité ?
On connaît tous cette diabolique machine à spéculations : après “The Decision” de 2010, où il avait annoncé son transfert à Miami en direct, LeBron joue, semble-t-il, à revisiter le script mythique.
Il est désormais à l’envers d’un sommet : celui où chaque mot compte, chaque respiration presse.
Une date, un syllogisme : “second” + “decision” = fin ?
En choisissant l’expression “Second Decision”, LeBron a redoublé l’intensité, ou l’ambiguïté. Il retourne le regard vers le passé tout en y injectant une charge nouvelle. Le mot “second” fait frissonner : déjà empreint de nostalgie, déjà lourd de présages. À 40 ans, après 22 saisons, il pourrait tout simplement dire stop. Pourtant, tout ce play ne garantit pas une retraite. On se souvient que LeBron n’est pas du genre à jouer ses cartes avant l’heure.
Les analystes dégainent trois scénarios possibles :
Lebron annonce sa retraite, trop attendu.
Il dévoile une nouvelle alliance, un rôle différent (investisseur, ambassadeur, etc.).
Il s’agit d’un lancement produit, d’un deal commercial qui surfe sur le suspense.
Ce qui est remarquable, c’est que malgré toutes les rumeurs, personne ne sait vraiment à quoi s’attendre, et c’est exactement ce qu’il veut.
The decision of all decisions. October 7th. 12pm EST. 🫡👑 #TheSecondDecision pic.twitter.com/1uop8sIU25
— LeBron James (@KingJames) October 6, 2025
Les signes qui parlent fort
Quelques éléments nourrissent la thèse de la fin imminente :
LeBron a déjà lâché qu’il ne “jouerait pas 10 saisons de plus”, qu’il sentait qu’il était “de l’autre côté de la bosse”.
Il a dit qu’il ne retarderait pas (pour jouer) pour son fils Bryce à l’université, presque comme s’il acceptait l’idée d’une remise de rideau à brève échéance. Le symbole du retour à “The Decision” lui-même : il convoque une page marquante de sa vie, en la réécrivant.
Mais les signes contraires sont tenaces :
LeBron reste un monstre de production. Il n’a pas renoncé à jouer, il a coché l’option avec les Lakers pour cette saison.
Il sait vendre son mystère mieux que personne. Si c’est un deal, ce sera un deal profitable, un ultime coup de com’ à son image.
On l’a vu manier le teasing aussi souvent que le ballon : ce “Second Decision” pourrait n’être qu’un chapitre d’un plan bien tracé, encore plus malin que le premier.
Si c’est la fin, alors quel au revoir ?
Si LeBron annonce sa retraite, ce sera un passage digne d’un film : coulé dans un suspense pur, entouré de nostalgie et de promesses. Il pourrait dérouler un itinéraire d’au revoir, à chaque salle, à chaque ville, à chaque fan. Et comme en 2010, il aura l’art de transformer une déclaration en événement planétaire.
Mais si ce n’est pas la fin, il aura gagné : il aura mobilisé le monde entier une fois de plus autour de son nom, de son mystère. Il aura incarné, encore, l’artiste du clutch, du retour, du choix qu’on attend. Et le monde attendra dimanche, mardi, n’importe quel jour : LeBron est maître de ce spectacle.
Quel que soit le verdict mardi, l’histoire est déjà écrite en anticipation : “The Second Decision” n’est pas juste une déclaration, c’est une déclaration d’empire, un adieu possible, ou un coup de génie marketing. Dans tous les cas, LeBron tient une scène entière entre ses mains. Et nous, on va être suspendus à ses mots.
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