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MLB – Dave Martinez et Mike Rizzo : Les architectes de la révolution des Nationals

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La fin d’une époque

C’est la fin d’une époque dans la capitale. Washington a tranché dans le vif : Dave Martinez, le manager qui les a menés au sommet en 2019, est remercié. Son complice de toujours, le directeur général Mike Rizzo, aussi. Cinq ans après l’apogée, le duo mythique des Nationals tire sa révérence, remplacé dans l’urgence. Brutal ? Peut-être. Nécessaire ? Pour beaucoup, oui.

2019, éternelle parenthèse enchantée

C’est un peu comme revoir de vieilles images de fête dans une maison aujourd’hui vide. En octobre 2019, les Nationals faisaient chavirer une ville en quête d’identité sportive. Martinez, son regard habité et ses mots simples, devenait le visage d’un groupe qui avait refusé d’abdiquer. Rizzo, lui, manœuvrait dans l’ombre, architecte d’un titre improbable.

Mais le conte de fées n’a pas duré. Depuis ce sacre, Washington s’est lentement enfoncé dans l’anonymat. Pire encore : depuis 2020, seuls les Rockies font pire. Un mur de défaites (325 contre 473 victoires), une reconstruction qui traîne, et un vestiaire qui semble avoir perdu la flamme.

La défaite de trop

Dimanche, face à Boston, les Nationals ont encore sombré. Une 53e défaite cette saison. Le point de rupture. Un bilan qui pique les yeux : 37 victoires, 53 défaites, bons derniers dans la division Est. L’écart avec la tête du classement ? 16 matchs. Autant dire un gouffre.

Cette fois, Mark D. Lerner n’a pas tremblé. Le propriétaire de la franchise a pris les devants. Fin de mission pour les deux figures tutélaires. Mike DeBartolo, jusqu’ici adjoint discret, est propulsé directeur général par intérim. Une décision sur le nouveau manager sera prise lundi. L’ère Martinez-Rizzo appartient déjà au passé.

Un adieu sans rancune

Pas de règlement de comptes. Pas de grand discours amer. Juste une forme de respect. “Au nom de ma famille et de l’équipe, je remercie Mike et Davey pour tout ce qu’ils ont apporté à cette organisation et à notre ville”, a déclaré Lerner. Sobre. Reconnaissant. Digne.

Car malgré les chiffres, malgré la chute, impossible d’effacer ce qu’ils ont incarné. Martinez a été bien plus qu’un manager : un meneur, un rassembleur. Rizzo, lui, restera comme l’homme qui a construit une équipe championne dans l’un des marchés les plus compliqués du pays. Leur empreinte est là, gravée.

Place au flou, et à l’espoir

La suite ? C’est un immense point d’interrogation. Ce renouveau est risqué, mais peut-être salutaire. Les fans, eux, oscillent entre nostalgie et impatience. Car cette saison, au-delà des chiffres, c’est l’identité même des Nationals qui semblait s’évaporer.

Il va falloir reconstruire. Repenser. Reconnecter avec une base de supporters fatiguée des faux départs. Mais cette décision, aussi radicale soit-elle, peut marquer un tournant. Une cassure franche, pour mieux repartir. Dans cette ligue où tout va vite, mieux vaut parfois perdre ses repères pour mieux retrouver sa route.

La suite se jouera dans les bureaux, sur le terrain… et dans les cœurs. Washington a frappé fort. À voir maintenant si la franchise saura redevenir ce qu’elle était : une équipe capable de rêver grand, et de le faire croire à toute une ville.

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Auteur/autrice

  • Pierre Boulben

    Ancien journaliste sportif passé par L’Équipe et ESPN, passionné de football, de tennis et de sport en général, je dirige depuis deux ans la rédaction de PenseBet. J’y supervise les articles de tendances, les analyses statistiques sur les grandes ligues sportives, ainsi que la couverture de l’actualité au quotidien.


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