- 1 Juan Soto brille avec 42 home runs lors de sa première saison avec les Mets
- 2 Le moment charnière d’une manche folle
- 3 Un club très fermé, des comparaisons qui comptent
- 4 Au-delà des circuits, une empreinte qui dépasse la boîte à stats
- 5 La saison, le contexte, l’ambition
- 6 “Ce n’est que le début”
- 7 Auteur/autrice
Juan Soto brille avec 42 home runs lors de sa première saison avec les Mets 
Le vendredi 19 septembre 2025 restera comme une nuit signature dans la jeune ère Soto au Queens. L’ex-star des Yankees a claqué son 42ème home run de la saison, un coup de tonnerre qui a scellé une quatrième manche à six points et lancé les Mets vers un succès net 12-6 face aux Nationals de Washington.
Le moment charnière d’une manche folle 
Dans un Citi Field en ébullition, Soto a transformé une accélération en cavalcade. Son missile en champ droit a couronné un rallye où l’attaque new-yorkaise a enchaîné les bons at-bats, brisant le plan des lanceurs adverses et donnant un coussin que le bullpen n’a plus lâché. Pour l’outfielder dominicain, c’est un nouveau record personnel et un symbole fort d’une adaptation express sous de nouvelles couleurs.
Un club très fermé, des comparaisons qui comptent
Avec ce 42e, Soto rejoint un cercle rare : enchaîner des saisons à au moins 40 HR avec deux franchises différentes. Ils ne sont qu’une poignée dans l’histoire à y être parvenus : des noms lourds comme Ken Griffey Jr., Jim Thome ou Alex Rodriguez jalonnent cette liste. Pour une première année d’un contrat à 303 millions de dollars, le message est limpide : la puissance a traversé la 7e Avenue intacte.
“Qu’est-ce qui n’est pas impressionnant chez lui ?” s’est amusé le lanceur Brandon Sproat, admiratif, au sujet de son coéquipier.
Au-delà des circuits, une empreinte qui dépasse la boîte à stats
Réduire la saison de Soto à ses seules longues balles serait trop court. Sa discipline au marbre, sa capacité à rallonger les manches et à tirer la couverture vers les batteurs derrière lui nourrissent l’écosystème offensif des Mets. Dans le vestiaire, son approche posée et son exigence ont vite fait école. Ses 41 HR l’an dernier dans le Bronx posaient le décor ; son année 1 à Flushing installe le règne.
La saison, le contexte, l’ambition
Ce coup d’éclat intervient alors que New York pousse fort dans la dernière ligne droite. L’attaque tourne, la rotation trouve ses repères et la fenêtre est ouverte. Soto a déjà livré un retour sur investissement palpable ; il lui reste des matchs pour repousser ses propres limites et écrire quelques lignes de plus au livre de bord.
“Ce n’est que le début”
Soto l’assure, le nom figurant désormais aux côtés des légendes est un honneur, pas une destination. “Être cité avec ces joueurs, c’est une fierté. Mais ce que je veux, c’est gagner ici, avec cette équipe.” Les supporters n’en demandent pas davantage : que la première pierre de 2025 annonce une ère où le Queens rime avec octobre.
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