Dodgers : Roberts prépare la riposte, Ohtani en plan B pour un match 6 sous haute tension
Le ton a changé dans le vestiaire des Dodgers. Les sourires se font rares, les regards sont plus lourds, et le temps joue contre eux. Menés 3-2 dans ces World Series face aux Blue Jays, les champions en titre n’ont plus droit à l’erreur. À la veille d’un match 6 crucial, Dave Roberts sait qu’il doit secouer son équipe. Et peut-être bousculer ses plans.
Changer pour survivre
Après la claque reçue lors du Game 5 (6-1), Roberts ne cache plus son hésitation : “Je pourrais changer un peu les choses”, glisse-t-il en conférence de presse, l’air concentré. Le manager des Dodgers réfléchit à retoucher son alignement offensif, à redonner un coup de fouet à une attaque en panne depuis deux rencontres. “C’est un duel, frappeur contre lanceur. Rien d’autre ne compte”, ajoute-t-il, presque comme un mantra.
Le coach veut revoir ses troupes se battre dans la boîte des frappeurs, gratter chaque lancer, imposer le rythme. “On doit être plus agressifs, plus directs. C’est une question d’attitude avant tout”, insiste-t-il. Les Dodgers n’ont pas été balayés en NLCS pour flancher maintenant. L’heure n’est plus aux calculs.
Yamamoto reprend le monticule
Pour garder la série en vie, Roberts mise sur Yoshinobu Yamamoto. Le droitier japonais a été brillant dans le Game 2, livrant un match quasi parfait : un seul point concédé, quatre coups sûrs, huit retraits sur prises, aucun but sur balles. Du contrôle, du calme, de la maîtrise. Autant dire que les espoirs californiens reposent en grande partie sur son bras.
Mais Roberts garde une carte dans sa manche. Si le match devait s’emballer ou s’éterniser, il n’exclut pas de faire appel à son phénomène à deux visages : Shohei Ohtani. Oui, celui-là même qui a connu une soirée compliquée lors de sa première apparition en tant que lanceur dans ces Series. “Tout est sur la table”, lâche Roberts, conscient que dans ce genre de contexte, chaque décision peut changer le destin d’une saison.
Une question de mentalité
Le manager insiste sur un point : la clé n’est pas technique, elle est mentale. “Dans notre petit monde du baseball, ça ressemble à la guerre”, confie-t-il. La métaphore n’est pas anodine. Chaque lancer, chaque frappe, chaque décision devient une bataille. Et les Dodgers, champions en titre, doivent retrouver cette rage qui les a portés jusqu’ici.
Roberts refuse de mettre la récente irrégularité de son équipe sur le compte de la fameuse “pause” après le sweep face aux Brewers. “Je ne crois pas à ça”, tranche-t-il. Pas de prétexte, pas de fatalité. Juste une mission : survivre.
Un dernier combat au Dodger Stadium
Alors que le soleil tombe sur Los Angeles, l’électricité monte autour du Dodger Stadium. Le public attend un sursaut, un match référence, un signe que la dynastie n’est pas prête à s’éteindre. Roberts, lui, prépare son plan : ajuster les lignes, remettre de la confiance dans les battes, et garder Ohtani prêt à tout moment.
“On doit se battre sur chaque lancer, chaque frappe”, répète-t-il. Pas de grands discours, juste une promesse : celle d’une équipe prête à jouer son va-tout. Les Dodgers savent ce qu’ils ont à faire. La mission est simple : gagner, ou rentrer chez soi.
Ce match 6 ne sera pas un simple chapitre de plus. C’est peut-être le moment où l’histoire s’écrit, où la légende de Los Angeles se renforce… ou s’arrête. Et dans cette tension presque cinématographique, une chose est sûre : les projecteurs sont braqués sur Roberts, Yamamoto et Ohtani. Trois hommes, un match, et toute une ville suspendue à leur destin.
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