- 1 White Sox : Vargas et Tauchman envoient la puissance, les Pirates sombrent encore
- 2 Le feu d’artifice du premier round
- 3 Les Pirates à la dérive
- 4 Civale, le métronome discret
- 5 À Milwaukee, les Brewers cognent encore
- 6 Chourio brille, Quintana assure
- 7 Milwaukee en mode rouleau compresseur
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White Sox : Vargas et Tauchman envoient la puissance, les Pirates sombrent encore
Un éclair, puis la foudre. En l’espace de deux swings, Miguel Vargas et Mike Tauchman ont électrocuté les Pirates de Pittsburgh dès la première manche dimanche après-midi. Deux circuits coup sur coup, une claque d’entrée et le ton était donné. Résultat : une victoire nette, propre, sans bavure pour les White Sox de Chicago, 7-2.
Pas seulement une victoire de plus. Celle-ci vient balayer une vilaine anomalie : jusqu’ici, les White Sox étaient la seule équipe des majeures à ne pas avoir encore réussi un sweep cette saison. C’est chose faite. Enfin.
Le feu d’artifice du premier round
Chicago n’a pas perdu de temps. Sur la butte adverse, Quinn Priester n’a même pas eu l’occasion de s’installer. Vargas, d’abord. Tauchman, ensuite. Deux bombes dans la foulée. Et tout à coup, le match ressemblait déjà à un long chemin de croix pour Pittsburgh.
Quatre points inscrits dans cette première manche, une attaque ultra agressive, presque insolente. Il y a des jours où tout clique, où l’énergie est différente. Dimanche, les White Sox ont joué libérés, comme s’ils savaient que ce match allait basculer en leur faveur dès les premiers instants.
Les Pirates à la dérive
Côté Pittsburgh, on baisse les yeux. On s’agace, on subit. Le club en est désormais à onze défaites sur ses douze derniers matchs. Onze. Une spirale de doutes, de frustrations, et de balles qui ne trouvent plus la batte.
Nick Gonzales et Andrew McCutchen ont bien tenté de faire bouger les lignes. Un double chacun, quelques foulées pour faire semblant d’y croire. Mais rien de suffisamment tranchant pour réveiller une équipe amorphe, privée de tout élan collectif. Le navire prend l’eau, et le capitaine ne trouve plus la boussole.
Civale, le métronome discret
Pendant que l’attaque brillait, Aaron Civale, lui, a bossé dans l’ombre. Classique, méthodique, efficace. Six manches, trois petits coups sûrs concédés, un point non mérité, et six retraits sur prises. Rien d’explosif, mais une vraie tenue de route.
Civale n’a pas fait de vagues, et c’était exactement ce qu’il fallait. Quand ton équipe prend le large rapidement, le job, c’est de maintenir le cap. Pas besoin de magie, juste de la constance. Il l’a fait. Et les White Sox ont pu dérouler tranquillement jusqu’au dernier retrait.
À Milwaukee, les Brewers cognent encore
À quelques kilomètres de là, autre ambiance, autre dynamique. Les Brewers continuent de mordre. Face aux Dodgers, ils ont encore montré qu’ils n’étaient pas juste une équipe sérieuse : ils sont carrément redoutables.
Isaac Collins a frappé au moment parfait. Un double de deux points dans une sixième manche décisive. Trois points dans ce round, les Dodgers KO debout. Ça fait deux victoires en deux semaines contre L.A. Pas un hasard.
Chourio brille, Quintana assure
Jackson Chourio, 20 ans, est déjà en train d’écrire son propre chapitre. Une série de 14 matchs avec au moins un coup sûr, égalant son record personnel. Le gamin joue comme s’il était là depuis dix ans, avec une sérénité qui détonne dans un monde de pression.
Et derrière lui, José Quintana a tenu la baraque. Six manches, quatre points concédés, mais toujours en contrôle. Le genre de prestation qu’on n’encadre pas, mais qu’on note avec un petit sourire satisfait dans le vestiaire.
Milwaukee en mode rouleau compresseur
Avec cette 53e victoire, les Brewers envoient un message clair : ils sont là pour rester. Pas clinquants, pas toujours spectaculaires, mais diablement efficaces. Une machine bien huilée, qui sait exactement quand appuyer là où ça fait mal.
Ils frappent fort. Ils frappent juste. Et surtout, ils frappent ensemble. La suite de la saison s’annonce musclée, et Milwaukee n’a pas l’intention de regarder les autres jouer en octobre.
Chicago se libère. Milwaukee s’affirme. Pittsburgh coule. Rien de plus logique dans une MLB où la vérité se construit swing après swing.
Crédit photo : Jayne Kamin-Oncea-Imagn Images
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