- 1 Pete Alonso fait l’impasse sur le Home Run Derby : une pause qui en dit long
- 2 “Je veux juste aider l’équipe à gagner”
- 3 Cinq éditions, deux titres, une empreinte
- 4 Un All-Star, toujours au rendez-vous
- 5 Garder des forces pour l’automne
- 6 Un choix fort, en dehors des projecteurs
- 7 Le calme avant la tempête ?
Pete Alonso fait l’impasse sur le Home Run Derby : une pause qui en dit long
Il a régalé les foules. Enchaîné les bombes. Fait du Derby un terrain de jeu personnel. Et pourtant, pour la première fois depuis cinq ans, Pete Alonso ne sera pas de la fête. Pas de swings violents. Pas de bat-flips rageurs. Pas de Polar Bear en mode machine à homers.
Le slugger des Mets dit stop. Volontairement. Pas parce qu’il est blessé, pas parce qu’on lui a demandé de lever le pied. Juste parce qu’il en a décidé ainsi. Et derrière ce choix, il y a bien plus qu’une simple envie de repos. Il y a une vision. Un message. Un changement de cap.
“Je veux juste aider l’équipe à gagner”
Quand Alonso parle, il ne s’emballe pas. Il pose ses mots. Et ce dimanche, face à la presse, il a été clair, direct, presque brut. “Cette année, je ne vais pas le faire”, a-t-il lâché, comme s’il tirait un trait sans regret. “Je veux juste me concentrer sur la suite, me mettre dans la meilleure position pour aider l’équipe à gagner en deuxième partie de saison.”
Pas de faux suspense, pas de discours calibré. Juste une vérité simple, livrée sans détour. Alonso ne boude pas le Derby. Il le met de côté. Parce qu’il a autre chose en tête. Parce que, cette fois, l’objectif n’est pas de faire vibrer Atlanta avec des swings démesurés, mais de revenir fort, aligné, focus, pour une fin de saison où tout peut basculer.
Cinq éditions, deux titres, une empreinte
Il faut le rappeler : Pete Alonso, c’est le roi du Derby. Un double champion, une présence constante, un showman qui a redéfini l’exercice. En 2019, il claque la porte du tournoi avec un titre dès sa première apparition. Deux ans plus tard, il remet ça, avec une aisance presque indécente. Le genre de performance qui reste, même quand le reste s’efface.
Depuis, il n’a jamais manqué une édition. Cinq participations d’affilée. Un record de longévité dans une épreuve aussi exigeante, aussi énergivore. Mais cette année, il fait un pas de côté. Il respire. Il temporise. Et ce n’est pas un adieu. “Ce n’est pas un non définitif”, a-t-il précisé. “Juste cette fois, pas maintenant.” Une parenthèse, pas une fin.
Un All-Star, toujours au rendez-vous
Qu’on ne s’y trompe pas : Alonso reste une star. Et il sera bien présent au All-Star Game. Cinquième sélection, comme une évidence. Le respect est intact, la menace toujours réelle. Il ne cogne peut-être plus autant que ses meilleures années, mais il reste l’un des visages majeurs de la National League.
Pas besoin de Derby pour briller. Pas besoin de frapper 30 balles en 4 minutes pour faire grimper la cote de popularité. Pete Alonso n’est pas un phénomène de foire. Il est un pilier. Et les Mets, qui bataillent pour garder le cap cette saison, savent qu’ils auront besoin de son leadership autant que de sa puissance.
Garder des forces pour l’automne
Ce n’est pas un hasard, cette décision. C’est réfléchi. Calculé. À 29 ans, Alonso a compris que le baseball se gagne en octobre, pas en juillet. Que l’endurance compte autant que l’explosivité. Et que parfois, il faut savoir lever le pied pour rester debout au moment où ça compte.
Les Mets sont irréguliers, imprévisibles, mais ils ne sont pas hors du coup. Et Alonso le sait. Il ne veut pas arriver cramé aux dernières séries. Il veut être là quand les matchs serrés vont se multiplier. Quand la tension sera à couper au couteau. Quand chaque at-bat comptera double.
Un choix fort, en dehors des projecteurs
Dans une ligue obsédée par l’image, par les highlights, par les shows XXL, dire non au Derby, c’est un acte fort. C’est nager à contre-courant. C’est choisir le silence au lieu du vacarme. Alonso a toujours aimé briller. Mais cette année, il préfère s’éclipser. Laisser la scène à d’autres.
Et dans cette discrétion, il y a du leadership. Du vrai. Celui qu’on ne voit pas, mais qui fait la différence. Celui qui unit un vestiaire. Qui inspire. Qui montre que parfois, ce n’est pas la batte qui parle le plus fort. Mais les décisions. Les priorités. Et la manière dont on les assume.
Le calme avant la tempête ?
Pete Alonso n’ira pas au Derby. Et alors ? Ce n’est pas un renoncement. C’est une pause. Un repli stratégique. Un moment de lucidité dans une saison qui en manque cruellement. Il sait ce qu’il veut. Il sait où il va.
Il a déjà écrit son nom dans l’histoire du Derby. Aujourd’hui, il veut écrire une autre page. Celle qui se joue loin des festivités. Là où les vrais enjeux commencent. Là où les titres se gagnent.
Et si, à la fin, ce choix faisait toute la différence ?
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