- 1 Les Blue Jays de Toronto : un envol spectaculaire après une année de transition
- 2 Des choix qui faisaient grincer… mais qui paient cash
- 3 Du fond de la cave au sommet de la division
- 4 Une jeunesse qui claque, une expérience qui rassure
- 5 Guerrero, Bichette… et l’ombre des contrats
- 6 Un élan qu’il va falloir entretenir
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Les Blue Jays de Toronto : un envol spectaculaire après une année de transition
Le 28 juillet 2025, un lundi comme un autre pour beaucoup. Mais à Toronto, ce fut tout sauf banal. Ce jour-là, les Blue Jays prenaient la tête de la Ligue de l’Est. Oui, ces mêmes Jays qui, un an plus tôt, avaient été relégués au fond du classement et pointés du doigt pour avoir tout chamboulé à la date limite des échanges. Et pourtant. Ce qu’on appelait alors une “reconstruction floue” ressemble aujourd’hui à un coup de maître.
Des choix qui faisaient grincer… mais qui paient cash
Flashback en 2024. La franchise canadienne fait sauter la banque émotionnelle. Exit Yusei Kikuchi, au revoir Justin Turner. Des visages familiers qui s’en vont, des paris à long terme qui débarquent. Le public grince, les critiques s’en donnent à cœur joie. On murmure même que Toronto a tiré un trait sur toute ambition. Mais dans les coulisses, l’état-major garde le cap. Vladimir Guerrero Jr. et Bo Bichette ? Intouchables. La colonne vertébrale est restée en place. La stratégie ? Nettoyer sans démolir. Repartir sans tout jeter.
Du fond de la cave au sommet de la division
Et là, c’est le grand retournement. Car en 2025, les Jays jouent sans complexe, avec les crocs. Ils ne dominent pas, ils imposent. Guerrero Jr. tape fort, Bichette joue avec du feu dans les jambes, et autour d’eux, une meute soudée, affamée. Ils sortent des matchs qu’ils perdaient l’an dernier. Ils résistent là où ils pliaient. Les pronostics les voyaient au tapis ? Ils répondent en montant sur le ring à chaque série. Toronto n’a pas simplement progressé, elle s’est métamorphosée.
Une jeunesse qui claque, une expérience qui rassure
Ce qui frappe, c’est l’équilibre. Les vétérans ne tirent pas la couverture, ils montrent la voie. Les jeunes ne cherchent pas à briller seuls, ils s’intègrent à un collectif. Le club a su tisser une toile entre deux générations. Sur le terrain, ça se traduit par une intensité constante. Pas de stars capricieuses, pas de banc désengagé. Juste une équipe qui joue ensemble, avec envie, et qui commence à en imposer sérieusement aux gros calibres.
Guerrero, Bichette… et l’ombre des contrats
Évidemment, tout n’est pas rose. La saison est loin d’être terminée, et dans le bureau des décideurs, une autre course se joue. Celle des signatures. Guerrero Jr. et Bichette arrivent à une croisée des chemins contractuelle. Rester, partir ? Le suspense plane. Et si l’un des deux venait à claquer la porte, l’équilibre pourrait voler en éclats. Mais pour l’instant, personne ne veut y penser. Ni le staff, ni les joueurs. Encore moins les fans. L’heure est au kiff, pas aux calculs.
Un élan qu’il va falloir entretenir
Ce qui se passe à Toronto en 2025 dépasse le simple classement. C’est une ambiance, un état d’esprit, une revanche sur l’année passée. Ce n’est pas juste une série de victoires, c’est une renaissance. Et elle pourrait durer, si la direction garde le cap et que le vestiaire ne se fissure pas. Ce groupe a une âme. Il suffit de regarder les sourires dans l’abri, la solidarité en défense, la rage sur les bases. Ce ne sont pas des statistiques, ce sont des signes.
Crédit photo : AP Photo/Ryan Sun
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