Un nouveau roi chez les moyens
Chicago a vibré samedi soir. L’UFC 319 a tenu ses promesses, et au cœur de la tempête, un nom a résonné plus fort que tous les autres : Khamzat Chimaev. Opposé à Dricus Du Plessis pour le titre des poids moyens, le Tchétchène a offert une démonstration. Cinq rounds à imposer son rythme, à dicter le tempo, à étouffer les espoirs de son adversaire. Résultat : une décision unanime sans appel et une ceinture de champion des -84 kg qui change de propriétaire.
Chimaev avait promis de frapper un grand coup, il a tenu parole. Avec cette victoire, il s’installe comme l’un des visages incontournables du MMA moderne.
Des critiques, mais aussi un respect immense
Bien sûr, tout n’est pas parfait. Paulo Costa et d’autres voix se sont empressées de pointer du doigt le style jugé parfois trop prudent de Chimaev. Mais au milieu des critiques, le soutien de figures respectées pèse lourd. Demetrious Johnson, légende vivante, a pris la défense du nouveau champion en soulignant sa discipline, son talent et surtout sa capacité à livrer le combat qu’il fallait au moment où il le fallait.
Dans un sport où l’opinion publique change d’un round à l’autre, ces mots ont valeur de validation.
Jon Jones says he hopes to train with Khamzat Chimaev one day 🤝
(via @JonnyBones) pic.twitter.com/soI4lYIEBY
— Championship Rounds (@ChampRDS) August 19, 2025
Jon Jones tend la main
Et puis il y a Jon Jones. « Bones », l’homme qui a redéfini la domination dans l’octogone, a tenu à saluer le champion fraîchement couronné. Quelques heures après la victoire, il a posté un sobre mais symbolique « Je te félicite ! » sur X, accompagné d’un emoji tête de loup, l’animal totem de Chimaev.
Un message simple, mais lourd de sens. Car quand un géant comme Jones prend la peine de reconnaître ton ascension, c’est que tu as réellement changé de dimension.
L’autre choc de la soirée
Ironie du sort, l’UFC 319 n’a pas seulement sacré Chimaev. L’événement a aussi vu Jon Jones, l’indétrônable, subir une défaite inattendue. Habitué à dicter sa loi, il a cette fois plié, rappelant que même les plus grands finissent par tomber. Sa réaction, loin d’être amère, a montré une forme de maturité : respect pour l’adversaire, encouragement pour la relève. Une leçon en filigrane.
Un futur déjà scruté
Pour Chimaev, la victoire de Chicago n’est pas une finalité mais un point de départ. Il a désormais une cible dans le dos, et les prétendants ne manqueront pas. Costa, Adesanya, peut-être même un super-fight contre des noms venus d’autres catégories : le champ des possibles est immense.


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