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Moto GP - Marquez pulvérise sa Ducati dans un crash monumental... puis signe le meilleur temps !

Moto GP – Marquez pulvérise sa Ducati dans un crash monumental… puis signe le meilleur temps !

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Marquez, le phénix de la piste d’Assen

Le bitume d’Assen n’a jamais été tendre. Mais vendredi, c’est Marc Marquez qui l’a dompté… après avoir goûté à sa rudesse. Une chute violente, un retour éclair, et un chrono assassin : le champion espagnol a signé une journée aussi folle qu’inoubliable pour ouvrir le Dutch TT.

Frayeur à plus de 200 km/h

Le scénario aurait pu virer au cauchemar. À peine lancé dans ses premiers tours de piste, Marquez a violemment chuté au virage 15. Un highside sec, brutal, spectaculaire. La roue arrière de sa Ducati GP25 décroche en décélération, et le pilote est catapulté comme une poupée de chiffon. 200 km/h dans les jambes. Le genre de choc qui fait taire le paddock.

Selon Davide Tardozzi, le boss de l’équipe Ducati, Marquez aurait descendu les rapports un peu trop vite. Une rétrogradation agressive en quatrième qui aurait déclenché le drame. Un simple détail technique. Un détail qui aurait pu tout changer.

Dix-sept minutes de silence… puis le rugissement

Moins de vingt minutes plus tard, le box Ducati s’ouvre. Et Marquez revient. Le gant gauche retiré, le coude douloureux, mais les yeux déjà rivés sur la piste. Pas une plainte, pas un mot. Juste un casque enfilé, et une mission : effacer la trace de l’accident.

Sur sa deuxième tentative rapide, il claque un 1’32″389. Propre, précis, implacable. Le message est clair : le patron est toujours là.

Un dernier tour pour asseoir son règne

Et comme si cela ne suffisait pas, Marquez remet ça. Juste avant le drapeau à damier, il abaisse encore la marque : 1’32″216. Meilleur temps. Largement. Derrière, Maverick Viñales accuse plus de trois dixièmes. Marco Bezzecchi complète le trio sur son Aprilia, et la hiérarchie s’affiche : trois pilotes, trois marques, une même rage de performer.

Derrière les projecteurs

Pecco Bagnaia, solide dans la première moitié de séance, termine finalement quatrième. Quartararo, toujours sur une Yamaha qui manque de nerf, s’accroche à une sixième place encourageante. Johann Zarco, lui, glisse une LCR Honda dans le top 10, à la huitième position, intercalé entre les deux Ducati Gresini… dont celle d’Alex Marquez, bien décidé à ne pas laisser le grand frère monopoliser les gros titres.

Fermin Aldeguer, autre membre de la galaxie Gresini, a vu l’arrière de sa machine se dérober dans le rapide virage 12. Un coup de chaud qui rappelle que la limite, sur ce circuit, est aussi fine qu’impitoyable.

KTM : seul Viñales surnage

Si Viñales a brillé, le reste du clan KTM a pris l’eau. Acosta, pourtant si incisif depuis le début de saison, n’a pu faire mieux qu’un onzième chrono. Bastianini galère à la dix-septième place. Et Binder ? Une journée noire. Vingtième. Loin, très loin de la lumière. Il termine devant Aleix Espargaro, pilote d’essai chez Honda, et Somkiat Chantra, dans un anonymat pesant pour une équipe qu’on attendait bien plus haut.

Le roi blessé est debout

À Assen, Marc Marquez a rappelé une vérité que le paddock connaît bien mais oublie parfois : ce garçon n’est pas câblé comme les autres. On peut le jeter au sol, lui froisser un coude ou secouer son mental, il reviendra. Plus vite. Plus fort. Plus dangereux encore.

Le week-end ne fait que commencer. Mais une chose est sûre : tant que Marquez est sur ses roues, le spectacle est garanti. Et la concurrence, prévenue.


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