Quand Kevin Durant entre dans l’Histoire, et rappelle pourquoi on aime ce sport
Vendredi 5 décembre 2025, sous les projecteurs de Houston, la légende a encore frappé. Contre les Phoenix Suns, avec un fadeaway aussi fluide que précis, Kevin Durant a inscrit le panier de trop, celui qui l’élève dans un club rarissime, celui des joueurs ayant inscrit 31 000 points en carrière en NBA.
Ce panier, ce n’est pas qu’un chiffre. C’est un monument. Un jalon posé dans la carrière d’un joueur qu’on pensait déjà hors norme, mais qui continue de repousser les limites, de gratter un point de plus, encore et encore.
History made in H-Town 🔥
Kevin Durant has just become the 8th player in NBA history to reach 31K career points!@NBA | @KDTrey5 pic.twitter.com/9gLMoHpGid
— Houston Rockets (@HoustonRockets) December 6, 2025
31 000 points, huitième nom gravé dans le marbre
Durant avait besoin de seulement quatre points pour atteindre la barre mythique. Quelques instants après le début du match, deux lancers francs, puis ce jumper mid-range, et voilà : 31 024 points au compteur, 8ᵉ joueur de l’histoire de la NBA à franchir ce cap.
Il l’a fait en 1 141 matchs. Pour donner un peu de relief : ce rythme fait de lui l’un des trois plus rapides à atteindre 31 000, à égalité avec LeBron James, derrière Michael Jordan et Wilt Chamberlain.
Le reste de la soirée ne faisait que confirmer l’ampleur du moment. Il termine la partie avec 28 points, et mène son équipe, les Houston Rockets, à une victoire autoritaire 117-98 contre Phoenix.
Pourquoi ce palier est un nouveau point d’ancrage
Atteindre 30 000 points avait déjà concentré l’attention, mais 31 000, c’est un autre niveau. C’est le signe d’une longévité, d’une constance, d’un talent intact dans un contexte d’évolution perpétuelle de la ligue. Lorsqu’on regarde ceux qui ont déjà franchi ce cap, Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone, Kobe Bryant, Jordan, Dirk Nowitzki et Chamberlain — on réalise l’ampleur du cercle dans lequel KD s’invite.
À 37 ans, ce n’est pas une simple performance ponctuelle. C’est la preuve que le corps, l’esprit et l’envie suivent toujours. Que les années n’ont pas entamé la flamme. Que l’on peut encore défier le chrono, le temps, les définitions du “vieux joueur” en NBA.
Son coach n’a pas caché son admiration. Pour lui, voir Durant maintenir ce niveau, composer avec la physique des adversaires, ce n’est pas qu’impressionnant, c’est “incroyable”.

Et maintenant, quelle suite ?
Avec 31 024 points, Kevin Durant n’est plus loin des légendes qui le précèdent de peu. Les 31 419 de Chamberlain, les 31 560 de Dirk Nowitzki, tout ça devient tangible. Certains évoquent déjà la possibilité qu’il dépasse Jordan (32 292) avant la fin de la saison.
Mais au-delà des chiffres, c’est la manière dont il y parvient qui marque. Moins d’explosivité, sans doute. Mais toujours ce shoot élégant, cette lecture du jeu, cette manière de faire en sorte qu’un match reste à son image : fluide, (trop) efficace, incontournable.
Cette nuit, NBA a écrit une nouvelle ligne de l’histoire. Mais surtout, Durant a prouvé qu’il n’était pas simplement un vieux nom auquel on rend hommage. Il reste une menace sur le terrain, un joueur capable de peser, d’assurer, de briller. Pour les fans, pour les jeunes joueurs, pour quiconque croit au long terme. Ce soir, c’est bien plus qu’un record : c’est un message.


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