Denver recharge les munitions, les Nuggets veulent le titre
Nous sommes le 17 Septembre 2025, et le Colorado sent déjà l’odeur des grandes batailles. À Denver, l’été n’a pas été synonyme de repos mais de mouvement, de coups de fil, de deals et de calculs. Résultat : un effectif remodelé, pensé pour repartir à l’assaut du sommet NBA. Et si vous demandez à Aaron Gordon ce qu’il en pense, la réponse est simple : il est prêt à remettre le bleu de chauffe pour aller chercher une deuxième bague.
Un été agité à Denver
Le nouveau front office n’a pas traîné. Michael Porter Jr. a pris la direction de Brooklyn dans un échange qui a ramené Cam Johnson en Colorado. Dans la foulée, Jonas Valanciunas et Tim Hardaway Jr, ont fait leurs valises pour rejoindre le roster déjà bien étoffé d’une équipe qui a subi la loi du jeune Thunder . De quoi élargir l’arsenal autour de Nikola Jokic et assurer un peu plus de profondeur quand les séries de playoffs tourneront à l’usure.
Le retour qui change tout
Mais le vrai jackpot de l’intersaison s’appelle Bruce Brown. Deux ans après avoir été l’un des héros discrets du titre 2023, l’ailier polyvalent est de retour. Aaron Gordon ne cache pas sa joie : « Brucey B est de retour. Attention, ça va poser problème pour tout le monde. » Brown, capable de défendre trois postes, de créer en sortie de banc et d’apporter de l’énergie dans chaque recoin du parquet, incarne exactement ce qui avait manqué aux Nuggets lors de leur élimination face à OKC au printemps dernier.
Gordon, plus affûté que jamais
Le timing est idéal pour Aaron Gordon, qui a fêté ses 30 ans cette semaine. Sa saison dernière ? Solide comme toujours : 14,7 points, 4,8 rebonds, 3,2 passes de moyenne en 51 matchs, malgré une blessure aux ischios qui l’a ralenti en demi-finale de Conférence. Désormais remis à 100 %, l’ailier se présente avec un corps réparé, une motivation neuve et l’envie de montrer qu’il reste un rouage essentiel du système Denver.
La connexion avec le Joker
Depuis son arrivée en 2021, Gordon vit en orbite autour de Nikola Jokic. C’est un rôle qui lui sied à merveille : « Jouer avec l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, c’est un honneur », explique-t-il. Sur le terrain, la complicité saute aux yeux : cuts intelligents, lectures rapides, confiance absolue dans la passe du Joker. En dehors, une relation de respect qui renforce la cohésion. Gordon en est convaincu : « Vous allez voir ça s’épanouir cette saison. »
L’ambition est claire
À Denver, plus personne ne veut parler de “fenêtre” ou de “cycle”. Le message est limpide : les Nuggets visent le titre, ici et maintenant. Avec un effectif étoffé, un leader qui reste au sommet de son art et un groupe qui a déjà goûté à la gloire, l’objectif est affiché sans détour. Et si Aaron Gordon se dit aussi enthousiaste, c’est parce qu’il sait que ce mélange de talent et d’expérience peut refaire basculer la NBA.
Denver ne veut plus défendre son trône de 2023. Denver veut en construire un empire.
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