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NBA : Anthony Black allume Philly (31pts)

NBA : Anthony Black allume Philly (31pts)

Anthony Black n’a pas simplement battu son record en carrière. Il a claqué la porte du Wells Fargo Center, laissé les Sixers groggy et inscrit son nom, pour une nuit au moins, en haut de l’affiche de l’NBA Cup.​ Au final, le magic s’impose largement, vraiment très largement, face aux 76ers 144-103. Un écart à l’image de l’effectif actuelle des Sixers qui ressemble beaucoup à celui de l’année dernière.

Record en carrière pour Black et belle victoire

Hier soir, Anthony Black a voulu mettre tout le monde d’accord . Pour lui hier soir à Philadelphie, le jeu s’est élargit d’un coup, l’anneau paraissait immense, presque accueillant. En 24 minutes à peine, le jeune guard d’Orlando a transformé une affiche a priori banale de saison en rendez-vous avec son propre plafond, jusqu’ici théorique.​

Dès le premier quart, on sent qu’il n’est pas venu hésiter. Il attaque les closeouts, punche en transition, monte au cercle sans regarder en arrière. Philadelphie, privée de ses tours de contrôle, recule, subit, et Black s’engouffre dans chaque espace avec l’insolence d’un joueur qui a enfin compris que cette ligue pouvait aussi être la sienne.​​

Un deuxième quart en état de grâce

Le match est encore à 35-35 après douze minutes, ambiance “on verra plus tard”. Puis Orlando appuie sur l’accélérateur, et Black sur le bouton “mode feu d’artifice”. Vingt-sept points inscrits rien qu’en première mi-temps, dont un deuxième quart lunaire où tout tombe, tout rentre, tout s’enchaîne.​​

Les séquences s’empilent comme un best-of: drive main droite, floater, tir primé en sortie d’écran, coupe dans le dos, alley-oop validé après une passe envoyée depuis l’autre moitié de terrain. Franz Wagner profite de l’ouragan pour ajouter ses 21 points, mais ce soir-là, la lumière est braquée sur le numéro 0, qui porte Orlando vers un 51-20 dans le quart et un 86-60 à la pause, nouveau sommet offensif à la mi-temps pour la franchise.​​

Sixers diminués, frustration maximale

En face, la réalité est plus crue. Pas de Joel Embiid, encore en gestion de genou après une cascade de pépins entre opération du genou gauche et souci au genou droit. Pas de Paul George non plus, freiné par une entorse de la cheville après un retour post-opération qui joue déjà à l’accordéon. Le rookie VJ Edgecombe est lui aussi en civil, gêné par un mollet. C’est une équipe des Sixers au rabais, avec Tyrese Maxey contraint de porter l’attaque et de bricoler ses 20 points au milieu du naufrage.​

À Philadelphie, le public a la mémoire longue et la patience courte. Quand l’écart grimpe à +17 au cœur du deuxième quart, les premiers sifflets tombent comme une pluie froide, écho d’une frustration qui dépasse ce simple match de Cup. Trendon Watford doit quitter le terrain, touché à l’adducteur, symbole de plus d’une soirée où le staff médical a autant de boulot que la défense.​

L’étincelle Suggs, la coupure nette

Juste avant la pause, la tension finit par exploser. Une altercation, quelques mots de trop, les corps qui se rapprochent trop vite, et Jalen Suggs prend l’ascenseur direction les vestiaires avec deux techniques dans la besace. Il reste 27 secondes à jouer dans la mi-temps, Orlando est en contrôle total, et ce renvoi précipité ne change plus vraiment le destin du match, mais il donne une couleur particulière à la soirée.​

Ce coup de chaud rappelle à quel point ce Magic-là joue avec de l’orgueil, du contact, parfois des nerfs à vif. Même dans une soirée quasi parfaite, il y a ce rappel brut que l’NBA Cup n’est pas un tournoi d’exhibition: les joueurs prennent ça au sérieux, les émotions débordent, et Philadelphie, déjà au sol, se retrouve aussi bousculée dans le rapport physique.​

Une victoire qui pèse plus lourd que le score

Au final, le tableau d’affichage raconte une histoire sans nuance: 144-103, boucherie pure et simple, Orlando à 3-0 dans la Cup, Philadelphia à 0-3, la tête sous l’eau. Mais derrière le blowout, il y a les lignes qui comptent pour la suite. Une franchise qui, même sans Paolo Banchero encore out avec une douleur à l’aine, impose son rythme, sa profondeur, son identité.​

Et surtout un jeune guard qui envoie un message clair: Anthony Black n’est plus seulement un projet, un profil intrigant coincé entre promesses et irrégularité. Dans une salle hostile, face à un public habitué aux grands soirs, il a signé sa première vraie “signature win” personnelle, ce genre de match que les coéquipiers n’oublient pas et que les scouts réécrivent dans leurs rapports. Si l’NBA Cup a besoin d’histoires pour exister, celle-ci vient peut-être de trouver son premier chapitre magique.


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Auteur/autrice

  • NBA : Anthony Black allume Philly (31pts)

    Étudiant en journalisme à l’ISFJ, j’ai toujours été attiré par le sport et la NBA. Pratiquant également le basketball en club, j’ai décidé de transmettre ma passion par le biais d’articles et de contenus journalistiques.


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