L’enthousiasme de Minneapolis vient de prendre un coup. Le visage de la franchise, Anthony Edwards, va devoir s’asseoir un moment. Touché aux ischios de la jambe droite, le jeune All-Star manquera au moins deux semaines de compétition. Un vrai coup de froid pour des Timberwolves lancés plein gaz en ce début de saison.
Le souffle coupé
C’est arrivé sans prévenir. Dimanche soir, face aux Pacers, Edwards file au panier, contact dans les airs, lay-up acrobatique, puis grimace. Rien d’alarmant sur le moment, il redescend, l’air un peu gêné. De base on pensait qu’il se préservait pour le back-to-back contre les Nuggets hélas, la suite ne trompe pas : sortie prématurée, direction le vestiaire, et un verdict tombé comme un couperet quelques heures plus tard. La sentence ? Deux semaines de repos forcé minimum, selon Shams Charania. Et pour Minnesota, c’est un vide béant qui s’ouvre dans le cinq majeur.
Minnesota Timberwolves star Anthony Edwards will miss two weeks with a right hamstring strain, sources tell ESPN. pic.twitter.com/w1bULRERVP
— Shams Charania (@ShamsCharania) October 27, 2025
Un début de saison sur les chapeaux de roues
Avant cette blessure, Edwards était en feu. Déjà auteur d’un match monstrueux à Portland avec 41 points, le numéro 5 affichait une confiance folle, celle d’un joueur qui commence à comprendre que la NBA peut lui appartenir. Sous sa houlette, les Wolves jouaient un basket dur, collectif, et incroyablement discipliné. La connexion avec Randle et McDaniels fonctionnait, Rudy Gobert semblait libéré, et le public du Target Center retrouvait enfin des frissons.
Le casse-tête pour Chris Finch
Maintenant, il faut bricoler. Le coach Chris Finch va devoir recomposer son schéma offensif sans son go-to-guy. Sans Edwards, la création devient un problème. Les responsabilités devraient se répartir entre Conley, Towns et surtout Jaden McDaniels, attendu pour hausser le ton. Mais personne ne remplace un joueur capable d’allumer la mèche à tout moment. Edwards, c’est le moteur, l’étincelle, le visage du projet. Et sans lui, Minnesota perd bien plus qu’un simple scoreur : il perd son âme de compétiteur.
Rester debout
Pour les Wolves, l’enjeu est simple : ne pas plonger. Le calendrier à venir n’est pas tendre, avec la reception des Lakers puis les déplacements à Charlotte, puis à Brooklyn. Le groupe devra s’accrocher, serrer les rangs et s’appuyer sur sa défense, toujours parmi les meilleures de la ligue. La bonne nouvelle, c’est que la blessure d’Edwards n’est pas grave. Le staff a parlé d’une gêne musculaire sans déchirure, et tout le monde espère un retour dès la mi-novembre.
Un mal pour un bien ?
Paradoxalement, ce coup d’arrêt pourrait aussi servir de rappel : la saison NBA, c’est un marathon, pas un sprint. Edwards joue fort, parfois trop, sans lever le pied. Ce break forcé pourrait lui permettre de recharger les batteries, de revenir plus tranchant encore. En attendant, c’est à ses coéquipiers de prouver qu’ils peuvent tenir la baraque. Parce qu’à Minneapolis, on ne veut plus parler de promesses. On veut des preuves. Et ce genre d’épreuve, aussi frustrante soit-elle, forge souvent les équipes qui comptent.
Crédit : Photo par DAVID BERDING / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
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