Ben Saraf : le prodige israélien prêt à conquérir la NBA
À 19 ans seulement, Ben Saraf débarque dans le grand bain avec déjà un CV qui fait lever les sourcils. Trois ans après ses débuts professionnels en Israël, le jeune meneur s’avance aujourd’hui sous les projecteurs de la NBA avec une assurance rare. Sa dernière saison au Ratiopharm Ulm, en Allemagne, a été un tremplin parfait : plus de 60 matchs disputés, une campagne d’EuroCup solide et une maturité qui saute aux yeux. Résultat : Brooklyn a craqué, et Saraf est prêt à faire ses preuves sur la plus grande scène du basket mondial.
Un parcours déjà riche en expériences
Contrairement à beaucoup de rookies qui découvrent le haut niveau en même temps que la NBA, Saraf a déjà l’habitude des batailles. Playoffs allemands, joutes européennes, voyages, pression… il a déjà coché toutes ces cases. Et ça se ressent. Michael Porter Jr., fraîchement arrivé à Brooklyn, a reconnu avoir été bluffé par son comportement : « Il joue comme s’il avait déjà cinq ans de NBA dans les jambes ». Pas mal pour un gamin qui sort à peine de l’adolescence.
Des débuts prometteurs en NBA
Drafté en 26e position, Saraf n’a pas mis longtemps à convaincre. Ses coéquipiers découvrent son jeu, son sérieux, sa discipline. Jordi Fernandez, le coach des Nets, n’est pas surpris. Lui connaît bien le parcours européen du garçon, et sait ce qu’il peut apporter dès maintenant. Pas forcément comme star immédiate, mais comme une pièce fiable, dure au mal, capable d’apporter de l’énergie et de la lucidité dans un groupe qui veut grimper dans la hiérarchie de l’Est.
Un style de jeu à adapter
Évidemment, la marche est haute. La NBA, c’est plus rapide, plus physique, plus brutal que tout ce qu’il a connu. Saraf le sait, et il ne se voile pas la face. La sélection de tirs, l’importance du un-contre-un, l’espacement offensif : autant de dimensions qui demandent du temps d’adaptation. Mais plutôt que d’y voir un obstacle, il y voit un terrain de jeu excitant. « Ici, tout va plus vite, mais c’est un défi que j’adore », confie-t-il déjà à son entourage. Et connaissant son mental, on peut parier qu’il ne mettra pas longtemps à s’ajuster.
Un avenir prometteur
Saraf n’a pas le profil du rookie timide. Il avance avec confiance, sans arrogance, et avec une détermination qui impressionne même les vétérans. Chaque entraînement est une opportunité, chaque minute de jeu un apprentissage. Les Nets, eux, voient en lui bien plus qu’un projet : un jeune joueur capable d’aider tout de suite et de devenir une pièce majeure à long terme.
Une chose est sûre : l’Israélien n’a pas traversé l’Atlantique pour faire de la figuration. Le garçon a faim, et le reste de la NBA ferait bien de commencer à le prendre au sérieux.
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