NBA Présaison : Cade Cunningham en mode MVP pour la saison 2025-2026

Un début tonitruant et maîtrisé

Cade Cunningham en deux matchs de présaisons, c’est deux cartons sans forcer. Face au Bucks il a enregistré 26 points, 6 passes décisives, 5 rebonds et deux interceptions en 18 minutes et contre les Pistons 20 points, 3 rebonds, 4 passes décisives et deux interceptions.

Cade Cunningham – 2 Preseason Games
22.5 PPG,
12/17 2FG – 8/10 Layups
4/8 3FG, 10 Ast, 4 TO

Elite big Guards dominate games with their relentless pursuit of paint touches that stress defenses. Doesnt matter if you are slow or fast…Paint Touches put pressure on rotations which… pic.twitter.com/NrbBCjzOSh

— Nick Jones (@CoachJonesACS) October 11, 2025

Ce que ça montre : Cade ne cherche pas à se cacher. Il veut bouffer des espaces, dicter le rythme, tester les défenses adverses et s’imposer comme un des meilleurs franchise player de la igue.

Les forces qui se confirment

Cunningham n’est pas qu’un scoreur. Dans ces matchs, on l’a vu varier ses modes de scoring. Lay-up, mi-distance, créations pour les autres. Le tir de catch-and-shoot, le step-back, le floater, tout est dans sa palette. Même en présaison, les lancers sont précis, les transitions rapides et lui se concentre sur son efficacité sans forcer les situations.

Il crée pour lui, crée pour ses coéquipiers. C’est ce qu’on attend d’un meneur moderne : pas juste marquer, mais faire briller l’équipe.
Un des reproches qu’on lui adressait : la fougue à l’excès. Mais dans ces premières sorties, on sent qu’il tempère ses choix. Les pertes de balle sont contenues. Il joue plus “propre”, patient et provoque beaucoup de fautes en attaquant le cercle.

Ce qu’il reste à peaufiner… et ce qu’on guette

• L’adresse extérieure : on saura vraiment quand il convertira avec confiance du trois-points. Son tir lointain doit devenir un outil fiable, pas un bonus, et il semble être sur la bonne voie pour cela (27% en 2022 et 35% l’année dernière).

• L’endurance de match complet : jusqu’à présent, ses minutes sont mesurées. S’il doit tenir 36, 38 minutes en saison régulière, il faudra prouver qu’il peut finir fort, et ce sans se blesser ou arriver cramé en play-offs.

• L’alchimie avec le banc : l’équilibre avec les rotations, les leaders secondaires, la succession de lineups : c’est là que la différence se fera dans les matchs serrés surtout avec le départ de Dennis Schroeder à son poste

Angle clair : l’affirmation d’un cadre

Ces trois matchs montrent que Cade Cunningham digère ses saisons précédentes, apprend de ses failles, et aborde cette 2025-26 autrement. Il n’est plus le gamin plein d’espoirs. Il devient l’ossature, le cadre d’une équipe et surtout un joueur qualifié pour la course au MVP. Le numéro 1 de la draft 2021 à déjà commencer son labourage l’année dernière en portant une équipe ayant eu le pire bilan l’année précédente en playoffs directes

Si ces présaisons sont un avant-goût, le vrai feu d’artifice commencera au coup d’envoi officiel — et on sent déjà que Detroit tient un joyau. Une superstar en gestation, qui veut élever un club. Une étoile qui n’attend plus de permission.