Al Horford, une page qui se tourne
À 37 ans, Al Horford s’apprête peut-être à disputer son dernier duel avec la NBA. L’intérieur des Celtics, champion en 2024, n’est plus certain de retrouver sa place à Boston. Brad Stevens l’a admis sans détour : un retour est « improbable ». Derrière la prudence des mots, le message est clair. L’histoire pourrait s’arrêter là.
Boston, sept saisons et un titre
Arrivé une première fois en 2016, revenu en 2021 après deux ans d’absence, Horford aura passé sept saisons dans le Massachusetts. Au total, 465 matches sous le maillot vert, dont 119 en playoffs. Surtout, il aura été un pilier silencieux du titre acquis en 2024, avec son sens du placement, sa lecture du jeu, sa défense de tous les instants. Un rôle dans l’ombre, mais essentiel.
Golden State en embuscade
Si l’avenir semble bouché à Boston, Horford n’a pas pour autant disparu des radars. Golden State suit le dossier de près. En quête de solidité dans la peinture, les Warriors verraient d’un bon œil l’arrivée d’un vétéran capable de stabiliser la rotation intérieure. L’option Lakers, un temps évoquée, s’est envolée depuis les signatures de Deandre Ayton et la prolongation de Jaxson Hayes.
Continuer ou se retirer
À cet âge, la retraite est dans toutes les têtes. Chez Horford aussi. Dix-sept saisons NBA, des centaines de matches au compteur, une longévité exemplaire. Le joueur prend le temps. Il sait ce que demande une saison complète, même en sortie de banc. S’il choisit de raccrocher, il partira la tête haute. S’il repart, ce sera pour une vraie mission, pas pour boucher un trou.
Un nom qui compte à Boston
Quoi qu’il décide, Horford restera comme l’un des visages marquants de l’ère moderne des Celtics. Ce n’est pas le plus flashy, ni le plus prolifique, mais rarement un joueur aura autant incarné la régularité et le sérieux. Dans un vestiaire, il a toujours été écouté. Sur le parquet, jamais trahi. Son départ laisserait plus qu’un vide technique. Il refermerait une époque.
Derniers chapitres
Dans les jours à venir, la décision tombera. Golden State ou un autre, ou bien rien du tout. Les fans, eux, observent à distance. Avec respect. Parce qu’Al Horford, dans une NBA souvent pressée, n’a jamais triché. Et que ça, ça compte.
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