Il y avait quelque chose de différent dans l’air du United Center de Chicago mercredi soir. Pas une illusion, pas un simple sursaut. Les Bulls ont joué juste, vite, ensemble. Et face à des Cavaliers en plein doute, les Bulls ont livré l’un de ses matchs les plus propres de la saison pour s’imposer 127-111, porté par un Josh Giddey omniprésent et un Coby White incandescent.
Giddey en chef d’orchestre, White en dynamiteur
Josh Giddey n’a pas seulement rempli la feuille de stats. Il a dicté le tempo. 23 points, 11 rebonds, 11 passes, un sixième triple-double cette saison, et surtout une impression constante de contrôle. Le ballon lui appartenait, le jeu passait par lui, et Cleveland n’a jamais vraiment trouvé la solution.
Josh Giddey: Chi-Town’s playmaker!
🔴 23 PTS
🔴 11 REB
🔴 11 AST
🔴 5 3PM
🔴 @chicagobulls WHe is the first player in Bulls franchise history to record a triple-double with 5+ 3PM! pic.twitter.com/KIXJFp6zE9
— NBA (@NBA) December 18, 2025
À ses côtés, Coby White a fait ce qu’il sait faire de mieux quand la confiance est là. Sanctionner. 25 points, des tirs pris sans hésitation, et cette capacité à planter un panier pile au moment où l’adversaire commence à y croire. Quand White joue libéré, Chicago respire.
Une adresse insolente de Chicago, un collectif retrouvé
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 56,2 % au tir, 14 paniers à trois points, un ballon qui circule sans coller aux mains. Après avoir perdu huit de leurs neuf derniers matchs, les Bulls avaient besoin d’un match référence. Pas forcément spectaculaire, mais solide. Ils l’ont trouvé.
Nikola Vucevic a parfaitement complété le duo extérieur. 20 points, 9 rebonds, une présence constante dans la raquette et cette capacité à faire mal quand la défense se resserre. Son tir primé en début de quatrième quart-temps a été le signal. Celui du break définitif.
Le run qui fait basculer le match
Cleveland était encore dans le coup à 106-97 au milieu du dernier quart. Puis Chicago a appuyé là où ça fait mal. Un tir à trois points de Vucevic, un lay-up, un tip-in, une contre-attaque de Giddey, des lancers francs de White. En quelques possessions, le score est passé à 117-100. Rideau.
Cette séquence résume tout. Intensité, justesse, lecture du jeu. Les Bulls n’ont pas paniqué, n’ont pas forcé. Ils ont simplement puni chaque erreur.
Cleveland inquiète, Mitchell trop seul
En face, Donovan Mitchell a encore tenté de maintenir la tête hors de l’eau. 32 points, de l’agressivité, du talent pur. Mais trop souvent, il a semblé isolé. Darius Garland a apporté 15 points, Jaylon Tyson 21, mais l’ensemble manque de liant, de continuité.
Les Cavaliers enchaînent les prestations brouillonnes. Sept défaites sur les dix derniers matchs. Une équipe annoncée comme un poids lourd de l’Est qui peine à imposer son identité. À ce rythme, les alarmes commencent à clignoter. Certains joueurs sont visés, notamment Lonzo Ball et Darius Garland que de nombreuses équipes sont prêtes à accueillir.
Un souffle nouveau, mais à confirmer
Chicago reste fragile avec un bilan de 11 victoires et 15 défaites, personne ne l’ignore. Ayo Dosunmu était encore absent, et la saison des Bulls ressemble toujours à une montagne russe. Mais ce genre de match peut servir de point d’appui. Une base. Une preuve que ce groupe peut jouer juste quand il s’en donne les moyens.
Il faudra confirmer dès le prochain rendez-vous face à ces mêmes Cavs Vendredi soir. Mais pour une soirée au moins, les Bulls ont rappelé qu’ils savaient encore gagner avec la manière. Et parfois, ça suffit pour relancer une dynamique.



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