Stephen Curry aura sorti le grand jeu pour les Golden State Warriors. Ce mercredi soir, face aux San Antonio Spurs, Stephen Curry n’aura pas juste livré un bon match. Il a mis un coup de poing dans le game avec 46 points, 5 rebonds, 5 passes, 2 interceptions. Il a shooté 13/25 au tir, 5/16 à trois-points, et 15/16 aux lancers francs.
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Stephen Curry had 46 tonight pic.twitter.com/Vz1w45rTZo
— Golden State Warriors (@warriors) November 13, 2025
Le récit d’une résurrection
Les Warriors rentraient en Texas avec un bilan chancelant, une prestation ratée la veille, des doutes flottants. Les Spurs, eux, arrivaient en pleine confiance (8 victoire, 2 défaites) avec l’assurance d’un jeune effectif qui monte.
Et puis Curry a décidé que ça ne finirait pas comme ça. Le second quart-temps a été de chauffe, le troisième lui a appartenu. Il marque 22 points dans ce quart-temps cauchemar pour San Antonio. Il prend le relais quand tout semblait perdu.
La machine était lancée. Aucun show flamboyant à la Kobe ou au MJ niveau volume de tirs extrême, mais une autorité, une précision, une gravité dans le jeu. Le genre de match où « légende » ne sonne pas creux.
Ce que ça dit de la légede
Stephen Curry n’est plus seulement le shooteur génial, il est l’électrochoc de cette équipe. Quand ça tanguait, il a levé le pont.
Il prouve qu’à 37 ans, il n’est pas sur pilotage automatique. Il relève les défis. Il montre que face à un adversaire jeune, athlétique, motivé, il saura imposer sa cadence. Il rappelle que dans les grandes soirées, il ne se contente pas de marquer. Il change la dynamique.
Une victoire qui a du poids
Cette nuit ne sera pas juste un beau souvenir : elle remet les Warriors sur des rails. Face à deux triple-doubles historiques des San Antonio Spurs (oui, les deux : le français Victor Wembanyama et Stephon Castle ont fait du boulot) la victoire prenait des allures de bain forcé. Mais Stephen Curry a refusé d’être le figurant dans le récit des Spurs. Il a repris la main. Cette victoire peut relancer leur saison, remettre les pendules à l’heure.
Pour San Antonio, ça sonne comme un avertissement : tu peux scorer, tu peux rêver jeune, mais tu dois aussi survivre à un vieux lion.
Quelques détails qui tuent
15-16 aux lancers francs. Il a forcé le contact, pris le jeu, fait payer. 22 points dans le 3e quart. C’est le moment où le match a basculé. Tir ouvert de façon moins spectaculaire que d’habitude à trois-points (5/16) mais efficacité globale, et présence dans tous les recoins du jeu. Temps de jeu maîtrisé. Il a fait la différence sans souffrir d’épuisement ou d’hésitation. Curry a cook, il a imposé son jeu et une nouvelle fois sauvé son équipe de la défaite.
Et maintenant ?
Le réel enjeu ce n’est pas ce match unique. C’est la suite. Les Warriors doivent capitaliser sur ce boost. Ne pas retomber dans le trou.
Pour Stephen Curry : continuer à imposer son tempo, faire sentir que quand tout va mal, il est la variable stable.
Pour les Spurs : apprendre que la jeunesse et les records personnels ne suffisent pas si le « moment » visite cette équipe. Il faut aussi l’expérience, la gestion, la finition.
En résumé : un soir où Curry n’a pas juste “bien joué”. Il a dominé. Il a repris les rênes. Et il rappelle à la ligue entière qu’il est toujours l’un des chefs d’orchestre majeurs. Quand vous relirez les semaines à venir des Warriors, souvenez-vous de cette nuit.

Crédit photo : Photo par RONALD CORTES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP


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